Nord-Kivu : la loi pour rendre obligatoire un service militaire pré-universitaire est une solution contre l’insécurité dans l’Est du pays

La loi pour rendre obligatoire un service militaire pré-universitaire est-ce la solution à la situation sécuritaire précaire dans la partie Est de la RDC ?

 En tout cas c’est l’avis de Billy Kambale Euraston, ministre de la jeunesse et initiation de la nouvelle citoyenneté à la base de cette initiative qui ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion. Le Professeur Kahindo Muhesi, enseignant en faculté des sciences politiques  à l’UCG estime qu’à Beni on a besoin des solutions immédiates et non à long terme.

Le Ministre de la Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté, Billy Kambale, dans une émission coproduite par Moto Tv et La Voix de l’UCG,  a fait savoir que le service militaire obligatoire a pour objectif de forger les jeunes pour qu’ils soient disciplinés, et puissent apprendre à respecter le bien de l’Etat et la gestion de la chose publique. Et pour lui, face aux menaces perpétuelles contre la République, il est temps de mettre en œuvre des mécanismes pour dissuader les désirs  des ennemis internes et externes contre la République.

« C’est le génocide contre toute une population qui ne demande que protection sous le silence coupable de la communauté internationale. A chaque fois qu’on parle de la Syrie, de l’Afghanistan, je pense qu’on devrait parler de Beni parce qu’aujourd’hui la situation ne fait que s’embraser.  Si je propose le service militaire, c’est parce que je sais qu’il y aura aussi la formation sur l’espionnage et contre-espionnage pour aguerrir notre jeunesse à être de ceux qui seront là pour dénoncer ceux qui sont les égorgeurs de Beni dont jusqu’à présent nous ne connaissons pas l’identité », explique-t-il.

Le Professeur Kahindo Muhesi par contre estime qu’à Beni on a besoin des solutions immédiates et non à long termes comme le service militaire obligatoire qui s’étendra sur six mois. Des grandes réformes comme celles-là nécessitent le référendum, clame le politologue.

Georges Kisando Sokomeka

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