Nord-Kivu : la société civile dénonce l’instauration d’une taxe dénommée « ETAT DE SIEGE » par l’Administrateur Militaire de Lubero

La Société Civile du Nord-Kivu a effectué une évaluation sommaire de l’état de siège qui a totalisé le 06 Août 2021 trois mois depuis son instauration par le Président de la République.

Dans un communiqué de presse rendu publique vendredi 13 Août, les forces vives   du Nord-Kivu déplorent les défis  de l’Etat de siège  en territoire de Lubero.

« Faible opération militaire contre les groupes armés, absence d’un tribunal militaire à Lubero, multiplicité des barrières militaires  et tracasseries des civils, mise en place d’une taxe dénommée  Etat de siège  aux  exploitants miniers », dénonce la société Civile.

Elle salue tout de même la reddition  d’une centaine d’éléments mai-mai auprès des FARDC et la bonne  collaboration entre l’administrateur militaire et la société civile.

Contacté à ce sujet l’administrateur du territoire de Lubero nie l’existence de cette taxe  dénommée « Etat de siège ». « Nulle part nous n’ avons fait payer ladite taxe. Quiconque qui a  une  preuve de payement  qu’il la présente », a réagit le Colonel Donat Mandonga, joint au téléphone par La Voix de l’UCG ce samedi 14 août 2021 . Pour rappel l’Assemblée nationale a autorisé  depuis le mardi 3 août la prorogation de l’état de siège pour la cinquième fois consécutive dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. 

Rédaction