Economie

Nord Kivu : Le PASA NK a déjà atteint 64 pourcent de ses bénéficiaires

Ouverture ce lundi 10 octobre 2022 des travaux de l’auto-évaluation  2022 et de la planification de l’année 2023 du Projet d’Appuis au Secteur Agricole du Nord-Kivu PASA NK. Le centre UHAI KIKYO sert de cadre à ses activités qui iront du lundi  10 au lundi  19 octobre 2022. Pour cette première journée essentiellement évaluative, on note l’annonce de l’atteinte de plus de 64 pourcent des bénéficiaires et les difficultés d’agir en zones insécurisées.

La première partie de ces assises a consisté à l’auto évaluation des activités réalisées au cours de l’année 2022. Daniel BUNAMBO  coordonnateur national ad intérim de PASA-NK a, au cours d’un entretien avec la presse invitée à ces assises indiqué que, ce projet a atteint 64 pourcents des bénéficiaires depuis son lancement.

 ‘‘Depuis que le projet a démarré, nous sommes déjà à 64 pourcent d’atteinte de notre cible et donc des bénéficiaires, nous devons atteindre 28 milles 400, nous sommes déjà à plus de 20 milles bénéficiaires sur l’étendue de la province. C’est satisfaisant pour nous.  Et  aussi, nous allons continuer à appuyer les agriculteurs avec les semences, avec les engrais, avec les conseils et avec les entrepôts pour stoker nos produits agricoles.’’

Daniel BUNAMBO regrette le fait que l’insécurité bloque petit à petit les travaux  de ce projet dans le territoire de  Beni. Selon ce dernier, l’activisme des ADF en secteur de Ruwenzori et en chefferie des Bashu influe négativement sur les activités prévues dans ce programme.

‘‘Il y’a certaines zones dans lesquelles on voulait intervenir mais l’accès reste difficile. C’est le cas de la bonne partie du territoire de Beni. En secteur Rwenzori par exemple où nous avions des grands potentiels de production mais avec l’insécurité c’est un problème. C’est le cas aussi du graben à Isale où il y avait un grand potentiel de production mais nous sommes obligés de nous retirer petit à petit et aller ailleurs.’’

L’objectif du projet PASA NK c’est d’améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des ménages impliqués dans le projet. C’est aussi d’améliorer la productivité et la rentabilité des cultures impliquées dans ce projet à savoir, le maïs, le riz, la pomme de terre et le café arabica.

Julienne Muhima