C’est l’une des dénonciations contenues dans le communiqué final de la réunion des sociétés civiles des territoires de Beni, Lubero et de la ville de Butembo qui s’est tenu à Kasindi. Selon l’extrait du communiqué final lu par Edgard Mateso, vice –président des forces vives du Nord-Kivu, « L’armée congolaise et la police nationale semblent ne pas prendre au sérieux les massacres car non seulement elles sont faiblement renforcés en hommes et en logistique, mais aussi et surtout s’activent plus dans les transactions douanières du cacao, du bois et des minerais au lieu de s’occuper des défenses des hommes et des leurs biens. Mais aussi les opérations dites de grande envergure n’ont jamais eu lieu sur toute l’étendue du territoire de Beni sauf dans l’espace Mayangose », affirme cette déclaration.
Les forces vives dénoncent le fait que les autorités provinciales ne se sont jamais présentées dans les régions meurtries pour se rendre compte de la misère des peuples. En plus les forces vives dénoncent les migrations sans retour des peuples Rwandophones non autrement identifiés. Et qui commencent à se ravitailler en arme constituant ainsi une menace pour les peuples autochtones.
HERVE MUKULU
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