Les transporteurs payent toutes les taxes leurs exigées dans le cadre de l’entretien des routes Butembo-Bunia, Butembo-Kisangani, même pendant la période d’état d’urgence sanitaire. En plus d’être insécurisés, ces routes sont en critique état de délabrement. Dénonciation de l’Union des Propriétaires des Véhicules UPV, dans une interview accordée à La Voix de l’UCG, qui s’inquiète du sort de ses membres qui ont investi dans le transport sur ces axes périlleux.
Si la route Butembo-Goma est presqu’entièrement réhabilitée et n’a plus rapporté ses habituels cas d’insécurité, les axes Butembo-Kisangani, Butembo-Bunia et Butembo-Manguredjipa font vivre un calvaire indescriptible à leurs usagers.
Selon Gaston Musubao, président de l’UPV, ‘‘ces routes sont totalement délabrées en dépit de l’argent perçu par le Fonds National d’Entretien Routier Foner. Des bourbiers sont partout, et les véhicules trainent pour arriver en destination. Sans compter les pannes dues à cet état de la route.’’
Par ailleurs, il y a de l’insécurité sur les routes Butembo-Kisangani, Butembo-Bunia. ‘‘Des cas de kidnapping y sont perpétrés très souvent, mais ne sont pas portés à l’attention des médias. Les personnes prises en otage sont libérées après paiement des rançons,dénonce le président de UPV. Mais la route Butembo Goma est aujourd’hui calme. Pas de personnes enlevées, pas véhicule pillé. Et ça, c’est très positif.’’
L’Union des Propriétaires des Véhicules UPV demande à l’Etat de considérer les difficiles conditions de travail qu’endurent les transporteurs surtout en cette période où le secteur de transport reste frappé par certaines restrictions. Ainsi l’UPV demande des allègements des taxes que supportent les transporteurs, surtout pendant cette période.
Emmanuel Kateri
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