Nord-Kivu : probable diminution des abeilles suite aux déchets des usines de production des vins (Apiculteur)
Les abeilles qui se célèbrent mondialement à travers la journée du 20 mai méritent protection de la part de l’humanité. Les abeilles figurent parmi les architectes redoutables afin de garantir les productions végétales. Un apiculteur déplore la disparition progressive des abeilles dans la région de Beni-Butembo-Lubero et leur exploitation pour des faits exclusivement commerciaux et leur.
Fataki Baloki, apiculteur et écologiste, rappelle que les abeilles sont indispensables dans la vie de l’homme. Il conseille pour ce fait une apiculture biologique c’est-à-dire s’abstenir de massacrer ou brûler des abeilles, éviter de les exposer aux matières toxiques.
« Il y en a qui jettent des matières toxiques dans la nature. Il y a six ans, nous avons constaté dans la ville de Butembo une absence totale d’abeilles. On pouvait exposer son miel et d’autres matières recherchées par les abeilles mais il n’y avait aucune abeille qui pouvait s’y poser. C’était peut-être suite à la prolifération des usines qui polluent la nature avec des déchets mettant ainsi en péril la vie des abeilles », tente-t-il d’expliquer.
Fataki Baloki plaide également pour une apiculture qui met en avant les facteurs écologiques et économiques pour assurer l’équilibre écosystémique.
« A plus de 80 %, ce sont les abeilles qui s’occupent de la pollinisation des plantes en ce qui est du rôle écologique. Nous avons aussi un rôle économique. C’est curieux que les gens ne s’intéressent aux abeilles qu’en visant rien que du miel, ignorant les autres aspects primordiaux », explique l’écologiste.
Retenez que ce 20 mai 2022 la journée mondiale des abeilles est célébrée sous le thème : « Volons au secours des abeilles – Célébrons la diversité des abeilles et des systèmes apicoles ».
Georges Kisando Sokomeka