L’humanité célèbre ce 02 Novembre la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
A cette occasion, Monsieur Muhindo Wema Kennedy, défenseur de la liberté de la presse, se trouvant en ville de Butembo, en province du Nord-Kivu invite les professionnels des médias à adopter certaines attitudes en guise d’autoprotection.
Ceci part des précautions ordinaires pour ne pas tomber dans les pièges des torpilleurs de la liberté de la presse. Wema Kennedy cite entre autres la dissociation du compte professionnel du journaliste de son compte privé. Ceci éviterait de l’amalgame lorsque le journaliste commente par exemple l’actualité dans des forums de discussions en ligne.
« Ça écœure de trouver les journalistes qui disent des choses qui étonnent dans des groupes WhatsApp. Ce n’est pas normal. A ce moment là il doit avoir deux numéros. Comme moi Kennedy j’ai un numéro à travers lequel je donne mes opinions comme citoyen j’utilise un numéro personnel mais quand je m’engage dans des discussions comme journaliste, j’utilise un autre numéro qui est professionnel.Ca permet d’éviter l’amalgame.», exhorte Wema Kennedy.
Il fustige les forums de discussion sur WhatsApp portant les noms des radios.
« Il faut que ca soit clair que le compte de la radio soit dissocier du nom de la radio ou carrément il faut que l’administrateur soit sérieux. Car tout ce qui s’y raconte engagent la radio. Si les gens se bagarrent toute la nuit dedans et que le gars s’endort ou qu’il n’a pas des mégas, ca ne peut pas se passer comme ça », explique Wema Kennedy.
« La lutte contre l’impunité fait partie intégrante de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de l’accès à l’information. S’en prendre à un journaliste, cela revient à s’attaquer à la société toute entière« , a déclaré la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay à l’occasion de la journée mondiale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Georges Kisando Sokomeka
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