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Nzangi à HRW : « les groupes d’autodéfense pro-gouvernementaux sont constitutionnellement reconnus »

Nzangi à HRW : « les groupes d’autodéfense pro-gouvernementaux sont constitutionnellement reconnus »

« RD Congo les atrocités du M23 soutenues par le Rwanda » c’est l’intitulé du nouveau Rapport de l’organisation Human Rights Watch publié ce mardi 7 février.  Dans ce rapport, cette organisation internationale dénonce les massacres sommaires perpétrés par le M23 sous la bénédiction du Rwanda mais aussi le recrutement forcé des civils. En outre, cette organisation accuse les FARDC d’entretenir des relations avec les milices interculturelles exposant la population du Nord-Kivu au risque accru.  Un rapport qui fait réagir le ministre de l’ESU qui parle d’un rapport partiel et non exhaustif.  

Au cours de l’émission « dialogue entre congolais » animée sur    la Radio Onusienne à Kinshasa mardi dernier, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi et notable du Nord-Kivu, remet en cause les conclusions du rapport Human Rights Wacth qui accuse l’armée Congolaise d’entretenir les relations avec les milices d’auto-défense. Selon lui, le contexte de l’agression du Rwanda, autorise tout congolais en vertu de l’article 63 de la constitution de défendre l’intégrité territoriale en cas d’une agression. « Nous ne pouvons pas empêcher aux congolais de défendre l’intégrité territoriale vis-à-vis de l’agression Rwandaise. L’armée Rwandaise s’attaque   aux populations qui se sont déjà constituées en groupe d’auto-défense et c’est un acte patriotique car garanti par l’article 63 de la constitution. » indique-t-il, soulignant qu’il s’agit d’un point de vue personnel.       

                                            

La reprise des hostilités entre le M23, l’armée congolaise et plusieurs autres groupes armés a contraint plus de 520 000 personnes à fuir leurs foyers, selon les Nations Unies. 

À la fin de l’année 2022, alors que le M23 étendait son contrôle sur le territoire de Rutshuru et tentait de s’emparer de parties du territoire voisin de Masisi, plusieurs groupes armés, principalement organisés autour de l’appartenance ethnique, se sont déployés dans et autour de la ville rurale de Kitchanga, dans le Masisi, note le rapport de  Human Rights Watch.

Elisha Kindy  

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