Présidence de la CEEAC : une responsabilité de trop pour Félix Tshisekedi, analyse Fabrice Mashauri.

Le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a pris, à partir du mercredi 19 janvier à Brazzaville, la présidence tournante de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale CEEAC. Encore Président en exercice de l’Union Africaine, cette nouvelle responsabilité est qualifiée de trop par Fabrice Mashauri, inscrit au programme de diplôme d’étude approfondie, DEA, en faculté de Droit de l’Université catholique du Graben et assistant à l’Université de Goma. Je vous propose de l’écouter au micro   de la Voix de l’UCG.

« Je crois qu’il risque de s’éparpiller mais, bien c’est une présidence tournante, on se demande est-ce qu’il a le choix de refuser parce qu’il est déjà membre, est-ce que ce n’est pas une obligation de plus de l’accepter au moment où c’est votre tour de diriger. Mais, pour moi, je crois qu’il ne faut pas qu’il postule à d’autres présidences parce que ça risque d’être un poids de plus.  Au lieu de se concentrer sur le développement de son pays, il s’occupe des responsabilités qu’il a au niveau international », analyse-t-il. 

Tout compte fait, l’Assistant Fabrice Mashauri conseille au président Félix de tout faire pour que cette présidence profite cette fois à son pays.

« Il préside déjà l’Union Africaine, mais on ne voit pas cette organisation bouger, au niveau de son pays, il y a aussi des problèmes. Toutefois, cette fois on voit que l’organisation, la CEEAC, est à caractère économique et, la RDC a beaucoup de choses à proposer sur le marché international.  Je crois qu’il doit tout simplement se conformer à ce qui est prévu comme obligation pour en tirer profit parce que la RDC à beaucoup à vendre », souhaite Fabrice Mashauri.

Notons que la passation du pouvoir entre le sortant Denis Sasou-N’guesso et l’entrant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu lieu lors de l’ouverture  de la 20e session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ce même mercredi à Brazzaville.

Jackson SIVULYAMWENGE