Après le décès du juge président du procès ouvert par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, plus d’un citoyen s’interroge sur le sort du procès opposant le ministère public contre Vital Kamerhe et consorts.
Ce procès s’inscrit dans le cadre des poursuites initiées pour les travaux dits des 100 jours en RDC. Raphaël YanyiOvungu, est décédé la nuit du mardi 26 au mercredi 27 mai 2020 à Kinshasa.
Pour Maitre MbenzeYotama, il sera nommé, sans nul doute, un nouveau juge dans la composition du tribunal statuant sur cette affaire qui défraie la chronique. « On va être obligé de nommer un autre juge de la composition qui va présider la composition d’instance. Dans la procédure il est retenu qu’on devra revenir à la réouverture des débats. Le greffier d’instance portera au public la lecture de toutes les feuilles d’audience depuis le début. Ça sera une manière d’imprégner tous ceux-là qui viendront intégrer la composition d’être fixés et de dire on peut recadrer de telle ou telle autre manière l’instruction. La mort du juge président ne devrait pas empêcher le déroulement de ce procès Vital Kamerhe », explique Me MbenzeYotama.
Le décès de cet homme de droit ne va pas significativement impacter le déroulement du procès, estime Me MbenzeYotama.
Toutefois, l’audience prévue le 3 juin prochain en vue d’auditionner les témoins cités dans cette affaire devra commencer par l’ouverture de débat, précise-t-il. « Il s’agit d’une sorte de rappel des péripéties des deux audiences précédentes par le greffier » fait savoir Me Mbenze.
Pour rappel, Raphaël YanyiOvungu, est décédé la nuit du mardi 26 au 27 mai 2020 à Kinshasa.Selon la police, il était malade et n’aurait pas été assassiné. Selon ses proches, cités par okapi.net, le juge avait quelques malaises de santé depuis longtemps et se rendait régulièrement à l’étranger pour le contrôle.
Il a présidé les deux premières audiences dans l’affaire de Vital Kamerhe et consorts notamment celles du 11 et 25 mai 2020 en chambre foraine à la prison centrale de Makala dans le respect des mesures barrières édictées par les autorités du pays.
Georges Kisando Sokomeka
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