Les revendications des enseignants devront figurer à l’agenda de la session parlementaire qui s’ouvrira le 15 septembre prochain, une session essentiellement budgétaire. C’est ce qu’a déclaré le député national Jules Mathe, élu du territoire de Beni, lors d’une interview accordée ce lundi 2 septembre à notre confrère Georges Kisando Sokomaka. Concernant les demandes d’une augmentation salariale mensuelle de 500 dollars américains par enseignant, cet élu du peuple trouve la démarche fondée mais irréaliste. Selon lui, les enseignants devraient plutôt réclamer une augmentation salariale graduelle.
« La session de septembre nous donne le pouvoir de contrôler le budget national. C’est dans ce budget que les enseignants pourraient être pris en compte, car il y aura des ajustements variables. Cependant, je ne peux pas confirmer aujourd’hui que les 500 dollars seront accordés à tous les enseignants. Cette année, il est impossible que le gouvernement supporte une telle charge. Aucun enseignant ne touche actuellement 500 dollars. Une augmentation de ce montant serait au-delà de ce qui est initialement prévu. Pour moi, et cela n’engage que moi, une majoration de 50 dollars par mois, ou même de 20 dollars, serait plus réaliste. Ainsi, à la fin de l’année, ils pourraient atteindre les seuils auxquels ils s’attendaient. Mais demander une augmentation aussi élevée d’un coup n’est pas une réflexion économique. »
Le député Jules Mathe dit partager le combat des enseignants, dont les sacrifices pour la formation de l’élite devraient être reconnus par les gouvernants.
Partagez ce contenu sur: