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RDC : depuis Butembo, le DGA Gilbert Kabwe Kazadi explique la différence entre le corridor industriel et la Zone Economique Spéciale

RDC : depuis Butembo, le DGA Gilbert Kabwe Kazadi explique la différence entre le corridor industriel et la Zone Economique Spéciale

Monsieur Gilbert Kabwe Kazadi séjourne à Butembo pour réaliser un Etat des lieux des potentialités industrielles de la région. Le directeur Général Adjoint à la Direction Générale des Corridors de Développement Industriels du ministère de l’Industrie, de passage à l’Université Catholique du Graben précise que cela permettra de mettre en effectif le corridor  Nord qui va de Bukavu à Kisangani.

Le directeur Général Adjoint de la DGCDI a eu un entretien la journée du mardi 29 mars avec les opérateurs économiques de Butembo pour leur faire comprendre ce concept.  En effet, la Direction Générale des Corridors de Développement Industriels (DGCDI) et la Zone Economique Spéciale (ZES) sont deux entités du même ministère à la différence que.

« La zone économique spéciale se limite dans un rayons qui peut-être  de 10, 15, 100, 150 hectares et ça s’arrête-là. Encore que dans cette zone économique spéciale on ne peut pas avoir tous les secteurs d’activités possibles alors que dans les corridors on aura tous les secteurs d’activités possibles. La ZES est beaucoup plus limitée alors que le corridor est large », a-t-il expliqué dans un entretien accordé mardi 28 mars 2023 à la Voix de l’UCG.

Cependant, les avantage sont les mêmes, même si un corridor peut contenir plusieurs ZES, ajoute encore Gilbert Kabwe Kazadi.

« Le décret créa la Direction Générale des Corridors  de Développement industriels dit que celui qui viendra s’installer dans le corridor aura les mêmes avantages que ceux qui sont dans les ZES. Nous dirons même que nous pouvons réfléchir comment mettre plusieurs ZES dans notre corridor. »

En titre illustratif, Gilbert Kabwe Kazadi parle du café de la région.

« La richesse de cette contrée c’est le café. Le café tout le monde sait qu’il part du café grain jusqu’à beaucoup d’autres produits finis. Et nos compatriotes ici se sont limités à vendre le grain et disent qu’ils se sont enrichis. Pourtant ceux qui prennent les graines pour produire d’autres produits s’enrichissent plus que les producteurs du café. C’est à cela que nous voulons mettre fin en prenant en compte tout ce qui est comme chaine de valeur du café pour que cet argent reste ici. Vous vous imaginez notre café est allé quelque part là-bas. L’argent reste là-bas puisque quand ça nous revient, il est cher. »

Le corridor Nord est le deuxième qui sera mis en expérimentation vue toutes les potentialités qu’offre le milieu aussi bien de la production qu’à d’écoulement des produits en l’interne comme à l’externe précise-t-il.

Hervé Mukulu

 

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