Donald Trump, le 45ème président des Etats est quasiment élu 47ème président quatre ans après son échec à la course pour un deuxième mandat. C’était contre Joe Biden actuel président. Face à la démocrate Kamala Harris, le candidat républicain est arrivé en tête dans au moins quatre Etats clés mercredi, recueillant plus des 270 grands électeurs nécessaires pour acter sa victoire et faire son retour à la Maison Blanche.
Pour le chercheur Ildefonse Bwakyanakazi, ressortissant de la faculté des sciences politiques de l’UCG actuellement en séjour de travail dans l’Etat de New-York, le retour de Trump, un républicain, à la Maison Blanche profite non seulement aux États-unis, mais aussi d’une certaine manière à la République démocratique du Congo, un pays aux enjeux géopolitiques majeurs.
Pour ce chercheur en sciences politiques, l’élection d’un républicain à la Maison blanche serait avantageux pour la RDC du moment où le Rwanda, pays agresseur, est beaucoup plus toléré et soutenu par les démocrates dans ses agissements.
« Nous l’avons toujours remarqué, quand les démocrates sont à la tête de l’administration américaine, le Rwanda est à l’aise, car bénéficiant du soutien de ce régime. Par contre, les républicains, eux ont une politique extérieure assez molle, se préoccupant d’abord des problèmes des Etats Unis avec leur slogan »amercan first ». Ils peuvent même tenir tête au Rwanda dans ses implications dans l’instabilité sécuritaire dans la partie Est de la RDC. En réalité la RDC doit compter sur elle même pour ses soucis sécuritaires avant d’espérer un quelconque soutien étranger. Et dans ce cas, elle n’a besoin que d’un regime, peu importe lequel, pourvu qu’il l’aide à trouver la solution à la question sécuritaire de l’Est. Mais pour revenir à l’élection américaine, je conclue en disant que si les démocrates ont souvent penché du côté de l’agresseur de la RDC, les républicains sont alors mieux dans leur sorte de neutralité, d’ailleurs avec un penchant contre ces mésaventures et guerres soutenues par les démocrates » explique-t-il
Donald Trump a obtenu les voix de 277 grands électeurs, soit sept de plus que les 270 requis dans la course à la Maison-blanche devant sa rivale démocrate Kamala Harris. Pour la première fois en quatre ans, les républicains sont aussi majoritaires au Sénat.
ELisha Kindy
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