UCG-Butembo : dans son mémoire Kombi Lenge Roland recommande la valorisation de l’eucalyptus pour sa rentabilité et ses qualités dans la menuiserie

Identifier les critères d’affectation des arbres eucalyptus à la production du bois d’œuvre, en estimer le rendement ainsi que le profit tiré de cette forme d’exploitation. C’est  l’objectif de travail de mémoire de l’étudiant finaliste Kombi Lenge Roldand défendu ce vendredi 13 Septembre en faculté de sciences agronomiques de l’Université Catholique du Graben (UCG) dans la suite des défenses des travaux de mémoire dans cette institution d’enseignement universitaire.

Ayant mené des recherches portant sur la valorisation des plantations des eucalyptus ssp en bois d’œuvre dans les hautes terres du territoire de Lubero, Kombi Lenge Roland a abouti aux résultats selon lesquels  les scieurs locaux produisent 5 à 7 m3 par mois, soit pour un mensuel d’environ 475 $ USD. Ainsi il recommande à la communauté d’utiliser ce bois qui, une fois bien traité, se montre plus rentable et de bonne qualité que cela soit dans la menuiserie, la charpenterie ou la construction des ponts. Cet étudiant recommande à l’Etat congolais d’avoir aussi un œil regardant sur les exploitants compte tenu de leur contribution dans le cadre des taxes.

«  En fait, nous voudrions que les gens émettent un œil plutôt particulier à cette espèce, l’eucalyptus  qui est vraiment une espèce de reboisement ici chez nous. Nous nous sommes rendus compte que la filière d’eucalyptus comme bois d’œuvre,  c’est d’abord une filière rentable, parce que par mois, les exploitants situés à Lukanga et Musienene gagnent au moins 475$ le mois. Comme recommandation, nous avons recommandé à tous les usagers de prendre soin  d’abord  de l’arbre, de déterminer le diamètre et ensuite de penser à l’âge de l’arbre. Également, nous avons constaté que l’État ne jette pas un œil particulier aux exploitants, c’est-à-dire que les exploitants sont soumis à des taxes et malheureusement qu’on ne voit pas exactement à quoi servent ces taxes, on ne voit pas la contrepartie. Nous recommandons à l’État de plutôt donner la répartition claire des taxes au travail des exploitants », a expliqué Kombi Lenge Roland.

Dans ce travail scientifique, Kombi Lenge Roland a noté que quatre espèces d’eucalyptus sont utilisées dans la région à savoir l’Eucalyptus globulus, saligna, grandis et citriodora. Rappelant que l’âge recommandé pour couper un arbre eucalyptus est de 25 ans et non 5 ou 7 comme ce que font plusieurs exploitants, il recommande entre autre l’implantation d’un modèle de gestion efficace afin d’améliorer la rentabilité des plantations d’eucalyptus dans la région.

Ismaël Kabuyaya

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