Université : la femme doit déployer des efforts doubles pour s’affirmer auprès de ses collègues hommes (Doctorant Diane Ngowire)

Le défi de la parité en milieu universitaire est loin d’être gagné. Car les femmes sont encore très minoritaires dans les corps scientifiques des universités. Néanmoins, loin de prendre cela comme un handicap ; plusieurs femmes l’ont compris et déploient des efforts afin de s’affirmer dans ce secteur quasi masculinisé. Tel est le cas de mademoiselle Diane Ngowire doctorant en faculté de Droit à l’Université Catholique du Graben UCG.

Assistante de la même faculté depuis 2015, Diane Ngowire a défendu son master en 2018. Depuis une année, la jeune dame a pris son inscription en thèse à l’UCG et mène des recherches sur la thématique « femme et terre ». Un parcours pas très aisé dans une profession masculine.

« Il n’est pas facile de s’affirmer dans un milieu professionnel masculin en tant que femme. D’abord, tes propres collègues ne croient pas en toi et tu as l’obligation de travailler dur pour s’affirmer auprès d’eux. Il faut déployer des efforts car tout se mérite. Et c’est par le travail que nous nous affirmons dans le milieu professionnel », explique Diane Ngowira.

« Nous devons éviter de mettre en avant notre beauté et charme comme certains pensent que c’est par ces astuces qu’on se fraie un passage    en milieu professionnel. Je dis NON. La femme doit s’affirmer par le travail », tranche formellement Diane Ngowire.

Consultante dans plusieurs organisations de défense des droits de la femme, Diane Ngowire sensibilise la communauté contre les violences et les harcèlements sexuels. Elle encourage les jeunes filles à rejoindre cette lutte en s’inscrivant dans la faculté de Droit pour briser les carcans de la soumission (domination de la junte masculine) et autres violations des droits de la femme.

Georges Kisando Sokomeka


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