En milieu universitaire, l’étudiant doit-être l’acteur principal de sa propre protection contre les épidémies d’Ebola et de covid19. Tel est l’appel du comité estudiantin de l’Université Catholique du Graben de Butembo (Nord-Kivu) à quelques jours de la reprise des cours. Jean-Paul Baraka, qui en est le président, rassure que la brigade d’hygiène est déjà en œuvre pour la réactivation des kits hygiéniques aux entrées comme aux sorties, du campus et des auditoires.
La vie académique a ses propres réalités. Les nouveaux étudiants qui se sont vu obligés de rester à la maison après avoir gouté à la vie académique devraient considérer cela comme le prélude des défis du cursus universitaire, opine Jean Paul Baraka.
Tout en espérant que les étudiants des promotions montantes ont utilement occupé cette pause avec un stage professionnel, Jean-Paul Baraka, appelle les étudiants à être au centre de la lutte contre le covid19 et Ebola.
« Aujourd’hui, il est inimaginable qu’un étudiant se présente aux cours sans un cache-nez, qu’il ne respecte pas les gestes barrières dont le lavage des mains, la distanciation physique, le prélèvement de la température,etc. », insiste Jean-Paul Baraka avant de souligner : « Être le premier acteur de sa protection en respectant les gestes barrières est le meilleur moyen d’éviter qu’on ne referme les écoles et universités »
L’université Catholique du Graben est le meilleur choix pour un cursus réussi a souligné le nouveau secrétaire général académique, Professeur Nissé Nzereka Mughendi. Il justifie cela par le rayonnement de cette université. Les ressortissants de l’UCG sont mieux placés et appréciés dans les entreprises tant publiques que privés mais aussi dans les ONG.
Ainsi, il est demandé aux nouveaux diplômés de faire un choix judicieux en fréquentant une des neuf facultés qu’organise l’université catholique du Graben, à savoir, la faculté des sciences agronomiques, médecine humaine, médecine vétérinaire, Economie, Droit, Sciences Sociale Politique et Administrative, Pharmacie, philosophie et aujourd’hui, la polytechnique.
HERVE MUKULU
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