La séance de ce mardi 23 août a connu la participation des responsables des partis politiques et les autorités politiques. L’échange a tourné aussi autour des innovations contenues dans la loi électorale. En voici le compte-rendu.
Le facilitateur, Maitre Emmanuel Kateri, a explicité les innovations contenues dans la loi électorale pour booster la participation de la femme à la gouvernance. Exposé suivi d’un échange nourris et apprécié par les participants comme le souligne ici Maître Sylvain Kanyamanda, maire en sursis de la ville de Butembo.
« Les responsables des partis politiques, des différentes associations invitées dans cet atelier constituent déjà en eux-mêmes une base sur laquelle on peut compter pour un changement si cette matière a bien été appréhendée par chaque participant. Pour nous à l’issue de cet échange, nous avons compris que nous devons accompagner la voix de la femme mais au premier pas, il faudrait que la femme elle-même prenne conscience et s’engage à se lancer dans différents domaines de la vie pour qu’elle puisse mériter à être gestionnaire. »
Par ailleurs, Maitre Annie Vwenge souligne qu’il ne suffit pas d’exiger un chiffre paritaire des candidatures masculines et féminines. L’accompagnement doit commencer à la maison sinon, les femmes risquent de demeurer des figurantes. Particulièrement pour cette question électorale, la loi donne l’avantage aux partis qui alignent les femmes à 50 pourcent. Ils ne paient pas de caution, a indiqué l’orateur du jour.
« La crainte serait que les partis puissent aligner autant des femmes rien que pour ne rien payer sans pour autant les accompagner, les aider à être élu. Parce que l’objectif c’est plutôt que l’on voit des femmes élues et non pas qu’elles puissent seulement figurer sur la liste. »
Ces échanges s’inscrivent dans le cadre du projet « Nasema kwa uhuru », un projet du Club RFI Goma financé par l’ambassade de l’Allemagne en cours de réalisation dans les villes de Goma, Butembo et Beni.
Hervé Mukulu
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