Butembo : l’an un du départ de la MONUSCO, les victimes plaident justice

Le 26 juillet 2022 s’organisait en ville de Butembo des manifestations Anti-MONUSCO à l’initiative des groupes de pression. Au départ il était prévu une messe pour la paix organisée par la société civile urbaine au stade André Van Vel. Cette dernière s’était transformée à une manifestation de colère qui avait ciblé le QG de la MONUSCO à cellule bel air Quartier Kambali. Ce jour là 11 civils et 3 casques bleus sont morts. Ce mercredi 26 juillet 2023 cela fait exactement une année depuis que ces événements malheureux ont été vécus. Pour rendre hommage à ces victimes, plusieurs activités ont été organisées.

Au rendez-vous, une messe pour le repos des âmes des 11 civils tués a été dite à la paroisse cœur immaculé de Marie de Kitatumba. Dans son homélie, le célébrant du jour a exhorté les participants pour la plus part des membres des groupe de pression, des mouvements citoyens et des familles des victimes, à être des artisans de la lutte pacifique. Dans leurs mots de circonstance des familles de victimes ont à l’unanimité remercier la population de la ville de Butembo pour le soutient en leur faveur. Néanmoins ils plaident pour que justice soit faite pour leurs membres de famille.

« Nous, enfants orphelins des victimes de la lutte Anti-Monusco, nous pensons que ça ferait mal à nos parents si la lutte pour laquelle ils sont mort n’avait pas atteint son objectif. Mais là, ils sont fiers dans les cieux. Nous sommes aussi déterminés à poursuivre la lutte » explique le porte-parole des orphelins.

« Nous savons tous qu’il est difficile de se relever de cette douleur ou encore s’épanouir. Mais ce qui me fait le plus mal, c’est de voir que la lutte pour laquelle nos maris sont morts n’a pas encore atteint son but, la Monusco est encore là, et ne sommes pas encore remises dans nos droits » se plaint la représentante de veuves des victimes.

Après la messe, des dizaines des manifestants s’est sont dirigés vers les cimetières de Kitatumba où ils ont posé des gerbes de fleurs sur les tombes des victimes de cette lutte. Rappelons que les victimes de dommages subis lors de ces manifestations Anti-MONUCO ne sont jamais remises dans leurs droits, en dépit des promesses faites par les autorités à l’ouverture des enquêtes.

Elisha Kindy

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