Démarrage ce lundi 5 février à Butembo de la mission d’appui aux partenaires du Projet d’Appui au Secteur Agricole du Nord-Kivu (PASA N-K). Objectif, passer en revue les réalisations des activités de l’an 2023 et orienter les partenaires pour celles de l’année 2024.
Réunis au centre d’accueil Joli Rêve, les membres du comité de coordination du projet, ensemble avec les délégués des organisations partenaires SYDIP, CAPSA, LOFEPACO, COSENKI, Ricolto, ONAP, SENACEM et l’UCG, procèdent à l’évaluation. D’après Daniel Bunambo, chargé de suivi et d’évaluation au PASA N-K, cette évaluation interne porte principalement sur 8 thématiques, à savoir : la gestion financière, la mise en œuvre des activités, la production agricole, la commercialisation ainsi que les aspects genre, environnement et communication. Le but est de s’assurer que le projet est en train d’appuyer les petits producteurs.
« Ce que nous avons donné aux partenaires en 2023 pour appuyer les petits producteurs ; il y a eu des prévisions, des cibles et des objectifs. » Ainsi, nous venons sous forme d’évaluation interne pour nous rassurer que les objectifs de 2023 ont été atteints. Et à la fin de la mission, nous allons apprécier si les résultats sont atteints à quel pourcentage et donner les recommandations pour 2024 », a expliqué Daniel Bunambo au sortir de la salle où se déroulent les travaux.
Par ailleurs, la même mission va consister à orienter les partenaires pour les activités de l’an 2024 en cours.
« Nous étions encore à Butembo en septembre 2023, nous étions en train de discuter sur les activités à soumettre au gouvernement et à FIDA pour l’année 2024, nous l’avons fait, le FIDA et le gouvernement ont accepté la proposition, mais avec les ajustements. » Nous devons expliquer aux partenaires comment ils vont s’y prendre pour nous rassurer que leurs activités sont en harmonie avec le PTBA ou le plan de travail validé par le gouvernement congolais et le FIDA », ajoute-t-il.
Pour rappel, l’objectif principal du PASA-NK est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des ménages participants. Il vise aussi l’amélioration de la productivité et de la rentabilité de quatre cultures pratiquées par les petits producteurs : maïs, riz, pomme de terre et café Arabica.
Jackson SIVULYAMWENGE
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