La machine à coudre, sans elle les beaux habits que vous portez au quotidien ne seraient pas aussi attrayant. Depuis son invention le 17 avril 1830, elle a changé la confection d’habit. Son amélioration au fils des temps a mené à une industrie avide de l’innovation chaque jour. En ce 13 juin, jour consacré à cette machine, La voix de l’UCG s’est entretenue avec une modéliste pour parler couture, modèle et style à Butembo.
« La machine, c’est l’élément moteur de la couture. Sans la machine on ne peut rien. La machine c’est la couture. »
C’est ainsi que madame Wivine Hekima définie l’outil principal de son travail. Aujourd’hui, en ville en Butembo, il y a une tendance à s’identifier en tant que modéliste, styliste ou simplement couturier. L’enseignante en département de modélisme à l’ISAM Butembo nous explique les nuances.
« Le styliste crée les couleurs, les motifs, les vêtements grâce aux croquis. Disons le design qui sera lancé sur le marché. Le modéliste lui, il va se faire le patron du modèle que crée les modélistes. Le couturier les met en pratique. En une seule personne on peut trouver le styliste, le modéliste et couturier », explique-t-elle.
A Butembo, ces derniers temps, la tendance va vers tout ce qui brille et le tissu ajoute-t-elle.
« Il y a une tendance si je peux dire des vêtements brillants, pour les femmes des vêtements qui brillent. C’est pour cela qu’on a des machines maintenant pour mettre des perles ; mais aussi les autres préfèrent plus les vêtements en tissus. »
Loin de considérer la coupe couture comme seulement un métier pour ceux qui n’ont pas trouvé mieux dans la vie, la modéliste Wivine Hekima rassure que le marché est très prometteur à Butembo. Il suffit d’embrasser ce métier avec une vision pour s’en sortir.
Hervé Mukulu
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