Nord-Kivu/Convid-19 : Cris de détresse des personnes mises en quarantaine à Kasindi

Depuis le mercredi 18 mars, tous les Congolais qui viennent des pays touchés par l’épidémie sont mis en quarantaine au Centre de Transit, CT  pendant 14 jours pour se prévenir de Coronavirus.Cette   mesureest difficilement appliquée à la frontière Congolo-Ugandaise à Kasindi faute d’infrastructure viable. Les personnes éligibles à la mise en quarantaine craignent d’être contaminées dansles sites  d’isolement.Au niveau du poste frontalier de Kasindi, le Centre de Transit construit dans le cadre de la réponse à Ebola   a seulement la capacité de recevoir 10 personnes. Le Mercredi, la veuille  de la mesure de mise en quarantaine aux frontières, ledit centre  était déjà  débordé par le nombre des personnes éligibles à cette procédure. Deux personnes sont admises en observation dans une même chambre au risque de se faire contaminer, déplore Jean de Dieu Mbusa   Kayithula, journaliste Indépendant qui est également mis en quarantaine après avoir séjourner en Belgique. « Certaines personnes mises en  quarantaine sont longées à même le sol dans des couloirs sans portes, d’autres à deux dans une même  chambre, l’un sur le lit et l’autre parterre sans manger », témoigne le journaliste. Il dit, dans une interview accordée à La Voix de l’UCG, avoir contacté le médecin responsable du Centre de Transit de  Kasindi. « Ce dernier a répondu qu’il est débordé par la question », explique Jean de Dieu Mbusa   Kayithula. Précisons qu’actuellement le CT de Kasindihéberge en son sein 13personnes venues de l’Itali, de la Belgique et de l’Australie. Visiblement, les personnes venues des pays touchés par le coronavirus sont prêtes à être mises en quarantaine    à condition qu’elles soient mises dans des conditions humaines, explique le confrère. Le Gouverneur du Nord-Kivu, contacté par les personnes mise en quarantaine vient de prendre en location deux hôtels pour les héberger ce jeudi après midi, explique Mbusa   Kayithula.   Par contre, nous n’avons rien mis sous la dent jusqu’à présent, conclu-t-il.

Georges KISANDO

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