Beni : Opérations conjointes contre ADF, un officier UPDF fait des annonces qui rassurent

La situation sécuritaire s’améliore davantage dans le territoire de Beni après bientôt deux des opérations conjointes FARDC-UPDF. C’est ce qu’a déclaré  lundi 29 mai 2023 le commandant des troupes de l’armée ougandaise à Beni après  la visite de travail le weekend dernier dans la vallée de Mwalika.

L’officier de l’armée ougandaise se félicite des performances notées dans la vallée de Mwalika où les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de défense ougandaises (UPDF) mènent les opérations militaires contre les rebelles des Forces démocratiques et Alliées (ADF).

« Jusqu’ici nous avons obtenu des bons résultats, nous avons neutralisé plusieurs ADF et nombreux autres arrêtés puis nous avons récupéré plusieurs armes de guerre avec lesquelles les rebelles se baladent dans la forêt. C’est dans ce climat que la paix revienne, les gens commencent à aller de Kasindi à Beni sans difficulté, aller de Boga à Tshabi jusqu’à Kainama sans problème. Et j’ai la foi que d’ici quelques jours seulement, la population va revenir dans ses habitations, à se rendre librement dans ses champs pour ses activités. Nous voulons nous rassurer que d’ici après une semaine, nous ayons une idée sur ce qui reste à faire pour permettre aux populations de revenir dans leurs villages et vaquer à leurs occupations champêtres », affirme-t-il.

Il réitère la ferme volonté de deux armées à en finir avec le phénomène ADF à Beni et Ituri et appelle les rebelles encore présents en brousse à se rendre auprès des forces de la coalition pour leur retour à la vie civile. « Ceci est un message que nous adressons à tous ceux qui restent encore en brousse, tout celui qui a été recruté comme membre de l’ADF, ce n’était pas par sa propre volonté, il a été contraint d’y rester puis entrainé, et c’est là qu’il a commencé à faire la guerre. Il le fait parce qu’il est forcé. Nous voulons vous assurer que si un tel citoyen quitte la brousse, nous ne pouvons le tuer. Il nous renseigne et puis on le laisse partir, on facilite son retour en famille et on lui dit : reste chez toi ne rentre plus en brousse. On ne peut le tuer, on veille sur lui conformément au droit international humanitaire », poursuit cet officier de l’armée ougandaise.

Il termine en sensibilisant la population, surtout  ceux qui continuent à collaborer avec l’ennemi, d’arrêter pour participer aux efforts de pacification de la région.

Trésor Kapepela Ben 

 

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