Le gouvernement congolais est accusé d’avoir abusé de la confiance des enseignants en s’obstinant d’appliquer les accords de Bibwa sur l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant congolais.
Ceci ressort de l’évaluation faite ce vendredi 28 avril par le Syndicat des enseignants catholiques SYNECAT en province éducationnelle Nord-KivuII en marge de la journée nationale de l’enseignant qui a été ramenée à ce samedi 29 au lieu du dimanche 30 avril 2023.
Evidement vous êtes en train de constater sur la place publique combien il y a beaucoup de lamentations de par les enseignants et en même temps les enfants des écoles primaires ne sont pas très bien enseignés pour autant que de nombreux camarades ne sont pas pris en charge par l’Etat congolais. En plus de ces nouvelles unités, il y en a qui, depuis le début de l’année scolaire n’ont même pas un 50 francs qui peut leur garantir la vie, affirme Gervais Kaheraya Secrétaire permanent du SYNECAT à l’ESPT Nord-Kivu.
Par ce fait, le SYNECAT dénonce l’abus de confiance dont sont victimes les enseignants de la part du gouvernement qui s’obstine d’appliquer les accords de Mbwela-Loge sur l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant congolais.
Quand bien même nous sommes allés à Bibwa à travers nos représentants, jusque-là le gouvernement ne sait pas encore exécuter en vertu de ces accords-là. Vous comprenez donc que le gouvernement nous plonge dans un certain espoir. Et pendant qu’il est en train d’abuser de notre confiance, l’année scolaire, elle, est en train de se terminer. Maintenant les conséquences retombent sur l’enseignant, déplore-t-il.
Pour commémorer la journée de l’enseignant, le SYNECAT Nord-Kivu invite les enseignants catholiques à se rendre dans leurs paroisses respectives pour rendre grâce au seigneur pour le souffle de vie en dépit de la situation difficile que traversent les enseignants qui sont, selon Gervais Kaheraya, abandonnés par l’Etat congolais.
Jackson SIVULYAMWENGE
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