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Butembo : Le Maire interdit les karaokés sur la Rue d’Ambiance

Le maire de Butembo vient de frapper d’interdiction les activités de Karaoké  qui se déroulent  sur le boulevard Denis Paluku, ancienne Rue D’Ambiance chaque week-end.  Communication faite ce lundi 2 mars 2020 au cours de la parade tenue à l’hôtel de ville. Le maire adjoint  pense que ces activités  sont à la base  du désordre et des embouteillages sur la voie publique.  « Depuis un certain temps, il y a des activités de marketing qui se déroulent  sur rue Denis Paluku et les conséquences deviennent de plus en plus néfastes. Parce que nous constatons des bruits [ndlr pollution sonore] et finalement il y a obstruction de la voie publique. Alors ça fait qu’il peut y avoir des accidents, que nous cherchons à prévenir. Nous devons aussi nous prononcer par rapport à la dépravation des mœurs qu’on est en train de constater à ce niveau-là. C’est pour cela que nous avons pris les mesures avec le service de sécurité que les activités de karaoké sont suspendues et nous avons demandé à tous ces gens-là de se diriger dans de endroits convenables dans des salles et autres et de recadrer leur sonorisation pour que ça ne puisse  pas déranger», explique Patrick Tsiko.

L’autorité urbaine met en même temps en grade certains agents de l’Etat qui perçoivent certaines taxes sur ces lieux.

 « Il est vrai, nous avons appris par des canaux informes qu’il y aurait peut-être certains agents qui passent par là un peu d’argent pour leur permettre de faire ça. Et tous ses agent là on les a mis en garde et on autorisera plus que cela se passe de cette façon-là », prévient l’autorité urbaine.

Tsiko Patrick a fini par inviter le service  de culture et art de s’investir  dans cette affaire. Il faut souligner que le boulevard Denis Paluku est depuis un certain temps transformé les week-ends en milieu propice pour recevoir des karaokés. Ces activités couvrent  le tronçon compris entre les Avenue Talihya et Beni.  Les buvettes qui en sont les sponsors accueillent des centaines des  spectateurs sur les trottoirs et  une partie de la chaussé au risque de provoquer des accidents.

Guilaine KASASYA

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