Les entreprises privées qui ont l’autorisation du maire de Butembo d’assainir la ville doivent collaborer avec le service urbain de l’assainissement. Réaction de l’inspecteur urbain de ce service face à la persistance de l’insalubrité à Butembo malgré le changement de ces entreprises à plusieurs reprises ces deux dernières années. La Voix de l’UCG a ouvert un dossier à propos de cette problématique et pour notre premier épisode nous sommes allés voir l’inspecteur de l’assainissement en ville de Butembo madame Kavira Mwengesyali Gentille.
Reconnaissant que le problème d’assainissement en ville de Butembo est un problème d’hommes, elle explique que l’actuelle entreprise commis à l’assainissement de la ville n’a pas encore couvert les services de ses prédécesseurs.
« Pour l’instant Tayro n’a pas encore récupéré tous les clients qui étaient gérés par son prédécesseur, le Groupe Academia. C’est le grand problème qui fait que les déchets gênent maintenant et nous espérons qu’ils vont trouver un compromis avec surtout des hôpitaux et quelques hôtels comme ça se constate actuellement » explique Mwengesyali Gentille.
L’inspecteur urbain de l’assainissement en ville de Butembo madame Kavira Mwengesyali Gentille en sa qualité du service technique de la mairie de ce domaine invite ces entreprises à passer à son service pour des conseils. Ilfait que s’inquiète du Tayro qui a en sa charge 3 de 4 communes de la ville n’ai pas d’outils nécessaires dont la décharge et un site de recyclage. Elle recommande à cette entreprise de collaborer avec les autres qui peuvent faciliter le travail.
« Jusqu’à aujourd’hui nous ne savons pas si Tayro a un endroit qui sert de dépotoir de ces déchets, de tri, etc. Nous n’avons pas aussi une idée sur sa façon de recycler. Nous n’avons pas été associés à son recrutement et nous n’étions pas invités au lancement de ses activités. Tayro gère les communes Mususa, Kimemi et Vulamba alors que la commune Bulengera est gérée par FIRBEC. Nous allons nous mettre ensemble avec Tayro pour voir ce qui est faisable pour bien assainir la ville. Nous suggérons déjà à Tayro de s’associer aux autres entreprises qui existent en ville, que nous avions présenté dans la semaine environnementale qui font la transformation des déchets biodégradables et non dégradables, cela peut parfaire son travail » conseille-t-elle.
L’inspecteur urbain de l’assainissement se plaint du fait que son service n’est pas souvent associé au processus de recrutement de ces entreprises. Dans notre prochain épisode nous allons vous proposer la réaction de Tayro, sa gestion de ces déchets et surtout le comment ils ont décroché le monopôle d’assainir 3 de 4 communes de la ville.
Ismaël Kabuyaya
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