Les chauffeurs des agences de voyages empruntant l’axe routier Butembo- Goma sur la route nationale numéros II, saluent vivement les exploits des groupes d’auto-défense »Wazalendo » qui combat les rebelles du M23/RDF sur plusieurs lignes de front depuis le début du mois en cours. Parmi leurs mérites, ces groupes d’auto-défense ont réussi à récupérer la cité de Kichanga située sur l’axe de déviation jadis entre les mains de ces rebelles. Satisfecit exprimé par certains chauffeurs abordés par La Voix de l’UCG ce lundi 16 octobre 2023.
Nelson Vweruka est chauffeur d’un minibus au sein de l’agence de Voyage UPV. Il a voyagé samedi 14 octobre, de Goma passant par Kichanga pour Butembo sans trouver un seul M23 ni des barrières tenus par eux. Pour lui, il y a de quoi espérer et féliciter les prouesses des militants Wazalendo.
“Nous devons encourager les Wazalendo, ils font du bon boulot, ils poursuivent sans relâche l’ennemie. Nous sommes passés par Kichanga, la route est calme il n’y a aucune présence des rebelles du M23. Personnellement, je suis soulagé et j’encourage les wazalendo d’aller de l’avant car ils ont notre soutien.»”
Non loin de là, à l’agence Kivu kwetu Express, Aimé revient de Goma, il salue les efforts des Wazalendo. Sa prière est de voir ces militants patriotes intensifier leurs attaques sur les positions des rebelles jusqu’à libérer l’axe Kiwanja- Goma.
“Notre prière est que les Wazalendo parviennent à libérer l’axe-routier Kiwanja-Rutshuru et Goma, c’est cet axe qui nous aie favorable. Faire le contour à Kichanga, c’est trop risqué car nous connaissons des pannes à chaque fois”
Un vœu partagé par ce passager venu de Goma via l’agence Issale Coach Express.
“Nous ne voulons pas que les rwandais envahissent notre chère patrie. Aucun congolais ne peut accepter que cette guerre des rwandais puisse continuer. Nous avons fois que les Wazalendo vont nous libérer”
En dépit de ces avancés, ces chauffeurs déplorent la multiplicité des barrières tenues par les groupes armés actifs dans cette partie ainsi que les FARDC qui font payer des sommes d’argent aux usagers.
Elisha Kindi
Share this content: