Butembo : les étudiants en médecine de l’UCG sensibilisent les élèves de l’institut Mgr Kataliko sur les conséquences de l’avortement clandestin

« Les conséquences de l’avortement clandestin sur la santé » ; cette thématique a été au centre d’une campagne de sensibilisation animée par le Club des Étudiants en Médecine pour la Promotion de la Santé CEMPS de l’Université Catholique du Graben à l’intention des élèves de l’institut Monseigneur Kataliko ce lundi 18 mars 2024.  À en croire les organisateurs, l’objectif est de renforcer les capacités des jeunes adolescents sur les risques qu’ils courent face à une sexualité irresponsable.

Ces étudiants en médecine humaine à l’UCG ont transmis leur message au cours de la parade hebdomadaire de chaque lundi en présence des autorités scolaires et les élèves. Docteur Franck Katimba membre du CEMPS, a centré son message sur les risques de l’avortement clandestin. Cette pratique interdite par la loi congolaise, plusieurs coutumes congolaises et par l’église. Selon lui, la solution durable et responsable pour s’écarter de cette pratique, c’est l’abstinence pour les jeunes.

« Nous avons cité trois conséquences; celles redoutables, c’est la mort et l’exposition aux infections. Il y a aussi  la sanction prévue par la loi congolaise pour celles et ceux qui se livrent à cette pratique. Sur le plan spirituel, on pèche contre le sixième commandement et il y a les risques liés à l’infertilité secondaire suites aux mauvaises techniques de l’avortement.», explique-t-il.                    

Au sortir de la séance, certains élèves abordés ont témoigné de la pertinence de la thématique et ont émis le vœu de vulgariser la matière apprise auprès de leurs proches. C’est le cas de Vulere Laetitia, élève en quatrième des humanités scientifiques et Mwenge Jovial, élève en troisième des humanités électroniques.

« Pour ne pas perdre la confiance de mes parents et subir ces conséquences, je dois attendre le bon moment.  Je dois simplement m’abstenir du sexe », a ditVulere Laetitia, élève en quatrième des humanités scientifiques

De son coté, Jovial, élève en troisième des humanités électroniques  souligne qu’elle a retenu que, si tu es du rhésus négatif, il ne faut même pas essayer. Car ta deuxième grossesse sera essentiellement une fausse couche. J’irais dire à mes amies qu’il existe des risques graves liés à l’avortement.»                 

En perspective, le club des étudiants en médecine CEMPS prévoit organiser des séminaires dans lesquels les sujets en rapports avec la santé sexuelle et de la reproduction seront approfondies.

ElishaKindy

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