Butembo : les tendances « partisanes » des élections préparent la population à accepter les résultats de la CENI (Claude Sengenya)

Les sondages et tendances concernant les legislatives nationales et qui sont partagés à travers les réseaux sociaux visent à préparer la population à accepter les résultats. C’est de l’avis du journaliste et chercheur Claude Muhindo Sengenya sur des questions de communication politiques et médias.

Pour ce journaliste-chercheur, ces tendances qui viennent des différents camps politiques sont partisanes d’autant plus que chaque camp essaie de bien placer son candidat.

« Ce sont des tendances partisanes. Elles sont produites pour satisfaire une certaine opinion et des camps politiques. Cela se manifeste par le classement des élus qu’ils sont en train de faire. On voit qu’un candidat est premier ici puis troisième ailleurs. Le point positif est que s’il faut faire l’analyse de ces tendances, il y a un Top 6, ils reviennent sur toutes les listes mais en occupant différemment places selon le camp qui a fait la tendance X ou Y. Ces tendances aident aussi l’opinion à se préparer pour accepter les résultats car avec ces tendances, on sait maintenant les noms qui seront probablement proclamés par la CENI. »

Claude Muhindo Sengenya qui s’insurge contre l’absence de la scientificité dans ces tendances, appelle les chercheurs et scientifiques de la région à s’y impliquer lors des prochaines échéances.

« Je pense que nous vivons ces tendances partisanes parce que les scientifiques se sont effacés face à la rue. J’aurais bien voulu que pour le prochain cycle électoral que certains étudiants, chercheurs ou étudiants puissent organiser quelque chose. Je sais que c’est facile de  produire une tendance plus au moins réaliste qui n’ont que 36 sites de vote », a renchéri Claude Sengenya.

Claude Muhindo Sengenya encourage la population à attendre les résultats qui seront publiés par la commission électorale nationale indépendante car seuls ces résultats vont donner des vraies données des bureaux de vote.

Ismaël Kabuyaya

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