Butembo : ne pas voter pour moi, c’est m’exposer à l’ennemi qui tient à me faire juger par la CPI (Député Tembos Yotama en campagne électorale)

Le duo Tembos Yotama et Benze Yotama a été devant la population de Butembo dans un meeting dit des vérités ce samedi 16 décembre pour dire tout haut ce qui se dit tout bas. C’est le rond-point VGH qui a servi de cadre pour cette activité politique. Les deux Yotama ont tour à tour pris la parole, pour défendre chacun son bilan d’élu du peuple pour le quinquennat passé.

 

Le député national Tembos Yotama a basé son speech sur son engagement contre les tueries des civils en territoire de Beni et en province de l’Ituri. Une lutte couchée dans le rapport Yotama qui a fait parler de lui dans différentes chancelleries au pays et en dehors du pays, a souligné l’auteur. C’est sur la base de ce rapport qu’une commission d’enquête de la Cour Pénale Internationale a séjourné à Beni, a lancé Tembos Yotama devant des soutiens. Celui qui se surnomme Combattant est revenu sur son séjour sur la ligne de front à Masisi et Rutshuru contre le M23. Le député Tembos Yotama a loué le travail de résistance que mènent les jeunes wazalendo à qui il a apporté il y a une semaine des produits de première nécessité. D’autres questions que le député national a portées, c’est le combat mené jusqu’au départ de la MONUSCO. Une lutte qui a créé beaucoup d’ennemis jusqu’à la CPI contre moi, a fait savoir Tembos Yotama. Celui-ci craint pour son avenir si jamais il n’est pas élu. Sa réélection est aussi une couverture humanitaire contre ceux qui tiennent à le clouer à la CPI, a-t-il révélé.

« Dans le rapport des experts des Nations Unies du 16 décembre 2022. Il est dit que Tembos Yotama et ses partisans sont à la base du soulèvement de la population pour exiger le départ de la MONUSCO. Et alors, vous devriez savoir que chasser les casques bleus est établi par les textes de l’ONU comme un crime contre l’humanité. Et dans ce rapport, on a émis le vœu de voir Tembos être arrêté, mais aussi le Président de l’AFDC et des militants de la LUCHA. Si je n’étais pas un député, je serais déjà en état d’arrestation, je serais maintenant à La Haye où vous serez en train de m’envoyer des colocases. »

Mbenze Yotama quant à lui a parlé de ses actions parlementaires des quelques années de fonctionnement de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu suspendue suite à l’instauration de l’état de siège. Il s’agit entre autres des projets de développement dont les travaux de finissage du pont du Cinquantenaire. Le député Mbeze Yotama est aussi revenu sur sa lutte en faveur des droits de l’homme. Ce qui lui a valu le surnom Mtetezi wa haki za binadamu. Retenez que Tembos Yotama est candidat député national numéro 92 et Mbenze Yotama, candidat député provincial au numéro 126.

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