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Butembo: polémique autour du recrutement des vulnérables par les Projet THIMO du Fonds Social de la République

Butembo: polémique autour du recrutement des vulnérables par les Projet THIMO du Fonds Social de la République

Le Fonds Social  de la République,  a lancé un nouveau projet des Travaux à Haute Intensité de la Main d’Œuvre,  THIMO. Des travaux destinées aux vulnérables qui consistent  au balayage des rues et l’aménagement des avenues dans les quartiers. Ils s’inscrivent dans le cadre des projets post-Ebola afin de limiter la vulnérabilité dans les communautés affectées par cette maladie.  Le recrutement des vulnérables et la qualité des travaux font polémique au sein de l’opinion.  En effet, ni les guéris d’Ebola, ni les déplacés de guerre se trouvant à Butembo n’ont bénéficié d’un traitement de faveur pendant la procédure de recrutement.

Il ne faudra pas trop attendre d’un projet d’urgence comme celui dit THIMO, explique le Chef des travaux Kambale Kighusu Richard expert en questions de développements et enseignant à l’Université de l’Assomption au Congo. « Car non seulement que l’objectif est d’encadrer les vulnérables mais aussi il n’ ya pas d’engins pour faire des travaux durables » fait-il savoir. Le réel problème, dans une région comme la nôtre,  se trouve dans le recrutement des vrais vulnérables pour exécuter ces travaux.

« Toutes les personnes qui sont employeés dans le projet THIMO ont déjà une petite occupation chacune. Chacun se réveille chez lui, il vient faire  un petit tour chez THIMO puis il va reprendre sont travail. J’aurai bien souhaité si l’on veut occuper les vulnérables, il faut poser clairement les principes comme nous avons sur place  des déplacés qui n’ont pas de quoi survivre », suggère Kighusu Richard.

Cet expert recommande d’éviter d’avoir des professionnel des projets THIMO. « Des gens qui reviennent à chaque projet car considéré comme ayant de l’expérience dans ces travaux alors qu’ils n’exigent aucune expérience », s’inquiète l’expert.

Monsieur Henri Muhiwa, responsable du bureau urbain de la décentralisation et point focal du Fonds Social explique que seul deux mille personnes ont été retenues sur les six  mille candidatures réceptionnées. Et cela par tirage au sort.

« Nous avons essayé de voir comment privilégier les déplacés mais, pour le bailleur de ce projet, tout le monde est vulnérables dans cette région. Il n’y a pas moyen de les catégoriser. », explique-t-il.

Durant 30 à 60, ces vulnérables vont curer les caniveaux, à aplanir les caniveaux et balayer les routes choisis par les chef de base. Néanmoins, le vrai succès de projet serait de leurs permettre de constituer un capital pour commencer une activité génératrice de revenus recommande l’expert en développement Richard Kighusu.

Retenez que les projets THIMO seront exécutés en zones de santé de Butembo, Katwa, Vuhovi et Masereka.

HERVE MUKULU

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