Le Jeudi Saint, est l’un des moments forts de la semaine sainte. Les prêtres lavent les pieds des fidèles, en mémoire des douze apôtres. Retour sur le sens de ce geste avec l’abbé Ignace Matsungu, chancelier de Mgr l’Evêque du diocèse de Butembo, Sikuli Paluku Melchisédech.
Monsieur l’Abbé Ignace Matsungu se basant sur les écritures de l’Evangile de Jean (13 :1) raconte qu’avant le jour de Pâque, sachant que son heure était venue ; Jésus au cours d’un repas, appelé la Dernière Cène, fit le lavement des pieds de ses disciples. Par ce geste, il s’est fait lui-même esclave des hommes en leur lavant les pieds. « Après les avoir libérés de la tyrannie extérieure de Pharaon, il les libère de la tyrannie de l’orgueil, ce Pharaon intérieur qui chaque jour attire sur nous des plaies douloureuses », rappelle l’abbé Ignace Matsungu.
Les couples mariés peuvent s’adonner au lavement mutuel des pieds en signe d’amour et d’humilité.
« Les mariés peuvent le faire à la maison. C’est important de suivre cette bonne leçon qu’administre le Seigneur à ses disciples. C’est une chose de prêcher l’humilité et l’amour, c’en est une autre de s’humilier ainsi dans les actes », explique le chancelier de Mgr l’Evêque.
Retenez que le Pape François a décidé depuis 2016 de modifier un des rites clés de l’église catholique, en introduisant les femmes dans le rite du Lavement des pieds, réalisé le Jeudi Saint. Le pasteur de Butembo-Beni n’a pas encore pris une décision particulière afin d’intégrer cette nouvelle pratique autour du lavement des pieds, conclu l’abbé Ignace Matsungu.
Georges Kisando Sokomeka
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