Lubero : environ 5 écoles occupées par les déplacés de guerre suspendent leurs activités à Kanyabayonga

L’afflux de déplacés internes dans la cité de Kanyabayonga, entité située au sud du territoire de Lubero impacte considérablement le bon déroulement des activités scolaires. Ces personnes dont la plupart n’ont pas de famille d’accueil trouvent refuge dans les salles des classes de certaines écoles du primaire et du secondaire. À en croire Augustin Tsongo confrère journaliste basé à Kanyabayonga, au moins cinq écoles ont séché leurs activités suite à ce phénomène. Selon lui, ces derniers ne bénéficient d’aucune assistance et vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

« Depuis la prise de l’enclave de Vitshumbi, le nombre de déplacés a sensiblement augmenté. Malheureusement, nombreux sont ceux qui n’ont pas des familles d’accueil par ici. Ainsi, ils trouvent refuge dans les écoles, les églises, et d’autres encore passent nuit à la belle étoile sans aucune assistance. J’ai comptabilisé cinq écoles ici à Kanyabayonga qui ne fonctionnent plus suite à cette situation qui devient de plus en plus inquiétante, les enfants n’étudient plus et ça c’est une autre guerre qui nous est imposée. Nous craignons qu’il y ait des maladies d’origines hydriques car la cité est dépourvue de l’eau potable », explique-t-il

Depuis la semaine passée, plusieurs villages et localités de la chefferie de Bwito en groupement Kanyabayonga en territoire de Rutshuru sont passées sous contrôle des rebelles M23 à l’issue des violents combats. Conséquences, les populations ont fui leurs domiciles. Au moins  10 mille ménages des déplacés ont été répertoriés dans la cité de Kanyabayonga.

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