En ce mois de juillet 2023, cela fait une année depuis que la MONUSCO quittait la ville de Butembo au bout d’une série des manifestations populaires sans précédent. Près d’une dizaine des maisons où logeaient les agents de la MONUSCO avaient été vandalisées par des manifestants en colère.
Une année après, les propriétaires des maisons saccagées ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Ces maisons n’ont jamais été réparées alors que les enquêtes ont été faites par les services de la sécurité de la ville.
Après ces enquêtes rien n’a été fait, indique monsieur Muhindo Pesambili, propriétaire d’une de ces maisons. Il réclame la réparation étant donné que ces incidents sont arrivés quand leurs partenaires étaient encore sous contrat.
« Nous ne savons pas à quel saint se vouer puisque nos locateurs qui étaient là, les agents de la Monusco, nous ne savons pas comment les joindre. Nous ne savons pas auprès de qui nous pouvons nous présenter pour demander réparation de nos biens. Nous sommes encore sous contrat avec ces gens. Nous ne savons pas qui va faire réparation de non biens. Nous sommes en difficulté et nous manquons de moyens pour réparer nos maisons et nous sommes aussi en difficulté de payer nos loyers car ce sont ces maisons qui payaient pour nous le loyer. Nous voulons qu’ils nous remettent dans nos droits puisque nous avons accueilli les agents qui sont venus pour la sécurité de notre pays. »
Rappelons que ces manifestations violentes demandant le départ de la MONUSCO, pour inefficacité dans leur mission, ont fait 36 morts dont 4 casques bleus et près de 170 blessés et plusieurs maisons saccagées selon un rapport de la MOMUSCO.
Julienne Muhima Imani
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