La coopérative centrale Nord-Kivu (COONCENKI) salue la coopération commerciale entre elle et la Programme Alimentaire Mondial (PAM). Depuis sa mise œuvre il y a…, cette coopération a permis la relance économique de la COONCENKI ainsi que celle des autres coopératives de base sous son encadrement et ce, grâce au projet d’appui au secteur agricole (PASA N-K) dans lequel la COONCENKI est partenaire de mise en œuvre dans la filière maïs.
Gagner les marchés au sein du PAM est le rêve de la plupart d’organisations locales du secteur agricole, un pari gagné pour la COONCENKI, reconnait monsieur Baylon Katsongo son directeur. Dans une interview accordée mercredi 14 février 2024, il indique que sa coopérative livre de la farine des maïs à PAM à un prix double par rapport au prix du marché ordinaire. Un total de 99 tonnes de farine de maïs a déjà été livré à PAM, marché grâce auquel les petits producteurs ont tiré profit.
« Le PAM nous a accordé ce prix qui est contractuel et le prix contractuel est toujours différent des prix des acheteurs locaux. Puisque la plus part de nos acheteurs locaux achètent en détails et puis à kilogramme en achetant des petites quantités. Mais ce prix contractuel que nous avons avec PAM est un prix que nous avons fixé à double et nos producteurs en bénéficient au niveau de la base, les acheteurs offraient 0.3 le Kilogramme et nous on a offert aux producteurs 0, 6 le kilogramme », explique-t-il.
Dans le même partenariat, le directeur de la CONCENKI fait savoir qu’après chaque production, le producteur devra désormais contribuer au fonctionnement de sa coopératives de base, et la politique y afférente est en cours d’élaboration.
« Au cours des grandes sensibilisations que nous faisons, nous disons que ce sont les organisations paysannes (OP) à la base qui facilitent et en assurent la collecte et la comptabilité des opérations. Elles représentent les paysans parce qu’elles le font à leur nom. Alors la question que nous voulons assoir c’est de voir comment l’OP, dans la ristourne, peut bénéficier d’un pourcentage que le producteur lui-même donne, et en cas de vente il faut que le producteur remette un taux au niveau de l’OP. Alors on est encore en cours d’élaboration de ce schéma-là pour voir comment les producteurs dans les transactions, ce qu’ils doivent faire à tout moment, comment ils peuvent à chaque fois laisser un pourcentage par sac pour appuyer le fonctionnement des OP », envisage-t-il.
Soulignons que la COONCENKI encadre une dizaine des coopératives de base. Celles-ci participent à la matérialisation du contrat COONCENKI PAM. Les bénéfices réalisés au cours des opérations sont reparties à tous les coopératifs membres, à conclu Baylon Katsongo.
Julienne Muhima
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