Les soins de santé sont revus à la hausse en zones de santé de Byena et Mangurejipa. À plus de la surfacturation des soins, les malades honorent leur facture au taux de 3 000 francs congolais le dollar. Cette alerte émane des activistes de droits humains établis sur l’axe Butembo-Mangurejipa en territoire de Lubero. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’une manœuvre frauduleuse tendant à réduire sensiblement la capacité d’accès aux soins de santé par la population confrontée aux multiples défis économiques.
Dans une interview accordée ce jeudi 7 mars à la radio Intelligente, Cyprien Sangala, défenseur des droits humains sur l’axe routier Butembo-Mangurejipa s’insurge contre cette pratique qui, selon lui, n’avantage nullement la population. Il indique que faire deux jours à l’hôpital pour soigner le paludisme, le prestataire exige au malade entre 50 et 60 dollars à payer au taux de 3 mille francs, « ce qui ne s’explique pas » s’exclame-t-il
« Nous pensons que c’est une autre façon de fondre la petite économie de la population qui commençait à se relever après une décennie l’impraticabilité des routes de desserte agricole. Ça fait déjà cinq ans que cette situation est vécue ici. Nous avons déjà mené des plaidoyers au niveau local, provincial, mais pas de suite favorable. Nous demandons aux services étatiques habilités à définir des voies et moyens pour sortir la population de cette misère entretenue par ceux qui sont censés sauver les vies des paisibles citoyens » a-t-il suggéré.
Nos efforts pour joindre les responsables de ces deux zones de santé accusées d’être derrière cette pratique n’ont pas abouti.
ElishaKindy
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