À l’espace de moins de 48 heures, la commune rurale de Kanyabayonga a atteint le cap d’environ 10 mille déplacés fuyant les combats entre l’armée congolaise appuyée par les milices locales et la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda en chefferie de Bwito territoire de Ruthuru. Ces déplacés vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Ceux qui n’ont pas de famille d’accueil passent nuit à la belle étoile sans nourriture, ni eau potable, moins encore des soins médicaux, explique Augustin Tsongo journaliste basé à Kanyabayonga sur la route Goma.
Ce jeudi 7 mars est la quatrième journée consécutive d’affrontements entre les forces armées de la RDC et les rebelles du M23 dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Plusieurs sources rapportent qu’il s’observe une avancée des rebelles qui occupent, depuis la soirée de mercredi, les agglomérations de Kikuku et Kibirizi.
6 personnes tuées dont un infirmier et 5 patients, 8 blessées, et beaucoup de dégâts matériels. C’est le bilan provisoire de l’attaque tôt ce matin de ce jeudi 7 mars 2023 de l’hôpital général de KIBIRIZI dans le territoire de RUTSHURU par l’armée rwandaise RDF/m23. Notre source sur place indique que dans la cité, après la prise de celle-ci par ces terroristes dum23/RDF, boutiques, magasins et maison d’habitation ont été mis en sac.
La Nouvelle dynamique de la société civile du Nord-Kivu dont Germain MIRHONYI en est le président provincial, condamne cet acte qui d’office constitue un crime contre l’humanité et appelle la communauté tant nationale qu’internationale de chercher les solutions idoines pour mettre fin à ces cycles infernale de violences qui touchent cette Zone.
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