Une étudiante en faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université Catholique du Graben alerte, à travers son travail de fin de cycle, sur les méfaits de l’utilisation régulière des linges hygiéniques commercialisées en ville de Butembo, communément appelées Cotex.
Dans son travail de fin du premier cycle, l’étudiante Verveine Kahindo Kwiraviwe a traité du contrôle qualité des serviettes hygiéniques commercialisées en ville de Butembo.
« Nous avons constaté que le « Cotex » est à base des allergies, son utilisation régulière peut conduire aux syndromes des chocs toxiques qui se caractérisent par des vomissements, diarrhées chez les usagers. Du point de vue microbiologique, les linges sont conformes, mais sur le plan physico-chimique, elles peuvent conduire aux allergies comme les irritations et les nausées allant jusqu’au vomissement», a-t-elle prévenu.
Son analyse a été faite sur un Cotex qui a un potentiel en hydrogène de plus de 7, dépassant même celui du vagin qui est d’environ 4 avec les risques de développer chez la femme, des germes pathogènes.
« Le PH est un terme chimique qui signifie potentiel en hydrogène, il va de 1 à 14 pour celui du type acide et/ou de 1 à 7 pour celui du type bas. Or, le vagin de la femme est du PH acide alors que les serviettes hygiéniques sont du PH bas. Donc, le PH de la serviette hygiénique devrait être adapté au PH du vagin de la femme », explique l’étudiante.
Pour pallier ce éviter ces allergies, elle conseille la diminution de la fréquence d’utilisation de ces linges hygiéniques.
« Je conseille aux femmes de ne pas utiliser les serviettes hygiéniques régulièrement, par exemple avec les 4 jours de règles, tu peux utiliser deux fois les serviettes hygiéniques, et les autres jours restant, tu peux utiliser les linges simples», conseille-t-elle.
Notons qu’au total, 15 étudiants du premier cycle en faculté de Pharmacie de l’Université Catholique du Graben ont défendu ce mercredi 10 novembre leurs travaux de fin de cycle.
Jackson Sivulyamwenge
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