Au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi 24 Avril à Goma, le député provincial Promesse Matofali a plaidé pour la répartition équitable du nombre des 12 Kilomètres d’asphaltes inscrits dans le carde du programme d’urgence des 100 jours du Président de la République pour le compte de la Province du Nord-Kivu. Cet élu du peuple fait savoir que les députés ignoraient l’existence d’un projet de ce genre jusqu’au jour de l’arrestation du Directeur de Société Congolaise Congolaise de Construction (SOCOC), accusé de détournement de fonds destinés à ces travaux. Promesse Matofali dit ne pas comprendre l’exclusion des villes de Beni et Butembo dans ce programme d’urgence pour qu’en elle seule la ville de Goma renfle les 12 Km accordés à la province.
« Comme les 12 Km ne sont pas encore achévés à Goma, je propose que SOCOC construise 4 kilomètres à Goma, 4 à Butembo et 4 à Beni. Il faudra faire une répartition équitable. Le représentant de SOCOC n’a pas refusé d’exécuter les travaux à Butembo ni à Beni. Le contrat reste maintenu en dépit de l’interpellation du Directeur de cette société. Il ne reste que la répartition objective », plaide le député Promesse Matofali.
Le député provincial invite l’exécutif tant au niveau provincial que national à s’investir dans ce dossier afin de ne pas donner raison à certaines langues qui accusent les autorités d’isoler davantage le Grand-Nord de la scène en lui privant des projets incrits dans le cadre dudit programme d’urgence. Cet élu faisait référence à la présidentielle de décembre 2018 à laquelle les habitants de cette partie de la province du Nord-Kivu ont été exclus par la CENI évoquant comme motif la Maladie à Virus Ebola.
Pour rappel, le Directeur général de SOCOC Modet Makabuza, a été arrêté le 13 avril 2020 à Goma. La société de cet homme d’affaires influent est citée dans les enquêtes liées aux détournements des fonds alloués au financement des travaux du programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi. L’arrestation de Modet Makabuza est intervenu intervient après celle de Fulgence Bamaros, Directeur général du Fonds national d’entretien routier (FONER) à Kinshasa, qui aurait payé plusieurs millions de dollars à la société SOCOC pour la construction des routes qui n’ont pas été réalisées.
Georges KISANDO
Partagez ce contenu sur: