RDC : Il faut délocaliser le Virunga puisque l’UNESCO n’en prend pas soins (doctorant Kule Tatha)

Le Parc National de Virunga ne bénéficie pas des moyens dont il a besoin pour sa sécurité  de la part de l’UNESCO. Ce qui fait qu’en plus de servir pour son autodestruction avec la présence des groupes armés, il est aussi un élément majeur dans la déstabilisation de la région des Grand Lacs. C’est pourquoi, le doctorant en droit à l’UCG, Kule Tatha propose qu’il soit délocalisé.  Nous en parlons en ce jour du 06 décembre 2023, dédié à  la prévention de l’environnement en temps de guerre.

Le Groupe d’Etude sur le Congo comptabilise une centaine des groupes armés actifs dans la partie Est de la RDC. Les plus actifs ont leur bastion dans le parc de Virunga qui partage 300 km de frontière avec le Rwanda et l’Ouganda. On peut citer Les FDLR, le M23, l’ADF/MTN, les Nyatura, etc. Ils détruisent la biodiversité du parc de Virunga et constituent un business illégal  alimenté par le  trafic illégal de ressources et du braconnage, une véritable économie de guerre dont la valeur est estimée à 170 millions de dollars par an.  Ce qui inquiète le  chercheur Kule Tatha, décennie après décennie, l’UNESCO observe sans donner les moyens qu’il faut et  le Virunga devient une source d’insécurité majeure.

«  Quand on lit la convention  de la protection du patrimoine mondiale, on se demande en quoi, l’UNESCO protège ou contribue à la protection du Virunga.  Le besoin réel du Parc National de Virunga  face aux groupes armés  et armés étrangères, armés jusqu’aux dents  qui viennent saper la paix au Congo et qui détruisent le parc, il faut  recourir également à la force de manière disproportionnelle. Mais l’UNESCO ne se contente que  de l’aide pour des petits projets hydroélectrique, Virunga SARL,… qui aussi pour leur pérennité ont besoin de la sécurité » explique –t-il.

C’est pourquoi le chercheur Kule Tatha ne préconise que le parc des Virunga soit écarté de la frontière d’une distance pouvant permettre de construire des villes, un mur ou des camps militaire le long de cette frontière. Cela permettra  aussi de protéger ce patrimoine mondial en péril.

Hervé Mukulu

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