Le Parlement d’enfant de la ville de Beni au Nord-Kivu exprime sa préoccupation par rapport à la dégradation de la situation sécuritaire à Beni au cours du premier trimestre de l’an 2024.
Dans un point de presse animé ce vendredi 5 avril à Beni, cette structure de défense des droits des enfants estime que l’absence d’une communication fructueuse entre la population, les élus et les institutions a été une opportunité pour l’ennemi afin de commettre ses exactions. Selon Samuel Dos Sekanabo, président de cette organisation, la population, les élus et les institutions du pays jouent au jeu de l’ennemi sans le savoir.
« Imaginez, lorsque nous sommes en train de nous chamailler sur les réseaux sociaux, l’ennemi, en profite pour atteindre ses objectifs pendant que nous sommes plongés dans des débats stériles. » Le temps passé, la population allait alerter les élus, et les autorités en cas d’un mouvement et une solution était vite trouvée pour mettre en déroute l’ennemi, mais actuellement, au lieu que la population canalise ses alertes vers ceux qui en ont la compétence, elle se contente d’écrire dans les réseaux sociaux, », démontre-t-il.
Au cours de ce point de presse, le Parlement d’enfant de Beni est revenu sur les justifications de l’administrateur militaire qui aurait assimilé les alertes de la population au canular du poisson d’avril. Cette structure d’enfant condamne cette attitude et appelle les autorités militaires à la responsabilité.
Elisha Kindy
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