Butembo : ces propositions de femmes pour mettre fin à la crise sécuritaire à l’est de RDC

Certaines femmes issues des organisations féminines proposent de solutions pour mettre fin à la crise sécuritaire qui secoue depuis plusieurs années l’est de la RDC. Elles l’ont fait ce vendredi 8 mars  à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte pour les droits de la femme.

Militante pour la paix à l’est de la RDC également promotrice d’organisation la Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance (DYFEGOU) madame Rose Tuombeyane propose le renforcement de dispositifs sécuritaires le long de la frontalière avec les pays voisins.

« C’est d’abord prendre des mesures pour sécuriser toutes les frontières de la République démocratique du Congo. Nous sommes en train de voir le Rwanda rusé en train de signer les accords soit avec le Congo Brazza soit avec certains autres pays comme la RCA, une façon de vouloir nous étouffer en cherchant à renforcer son amitié  avec ces pays afin qu’il soit à mesure de nous infiltrer davantage. Mais nous, comme nation congolaise, nous ne sommes pas à mesure jusque-là de sécuriser nos frontières.

Critique vis-à-vis de la loi sur le corps de réservistes, Rose Tuombeyane accuse d’incomplète cette initiative parce que, selon elle, elle devrait consister à la formation des jeunes dans chaque village pour une assurer l’autodéfense.

Pour sa part, la secrétaire exécutive de l’ONG Solidarité des associations féminines pour les droits de la femme et de l’enfant (SAFDF) Zawadi Bisomeko propose des partenariats gagnant-gagnant avec les pays voisins pour le partage des ressources. «Au niveau externe, il faut analyser profondément ce qui pousserait les pays voisins à nous faire la guerre, c’est surtout à cause de l’exploitation illicite de nos ressources. Ainsi, je crois qu’il est important que qu’on réfléchisse en terme des partenariats avec ces pays voisins et les autres pays du monde pour que ça soit vraiment du gagnant-gagnant », recommande-t-elle.

Au niveau interne, elle propose que le gouvernement identifie les personnes concernées avec leurs différentes revendications afin de qu’à l’interne le pays mette en place des mesures pouvant les persuader à rejoindre le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).

Jackson SIVULYAMWENGE

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