Butembo : environ 2000 USD, la somme payée par Tayro pour avoir le monopole d’assainir 3 de 4 communes de la ville (dossier)

Problématiqueme d’insalubrité en ville de Butembo, l’entreprise Tayro a le « monopole » d’assainir 3 de 4 communes de la ville à savoir Kimemi, Mususa et Vulamba. Cependant pour décrocher ce « monopole » elle a dû payer beaucoup d’argent à la mairie. Cette entreprise dit faire de son mieux pour rendre salubre la ville et appelle les ménages, les entreprises et autres organisations adherer à ses services.

Monsieur Baraka Raphael chargé de communication de l’entreprise TAYRO service a fait savoir que son entreprise fait des efforts pour rendre la ville propre. Selon lui, les hôtels et hôpitaux qui sont saturés par les déchets doivent recourir à leur service.

« Je pense que depuis que nous avons récupéré le marché, nous faisons tout pour aider la population et de faire notre mieux. S’il y a des endroits où il y a encore des déchets ce que ces ménages ne sont pas venus auprès de nous pour que nous nous chargions de l’évacuation. Depuis que nous avons récupéré le marché nous passons un peu partout » a-t-il fait savoir.

Concernant sa collaboration avec le service de l’assainissement, le porte-parole de Tayro reconnait qu’il n’est jamais passé dans ce service et promet collaborer avec lui pour régler certaines irrégularités. Et pour ce qui est de ce monopole d’assainir 3 communes sur les 4, Tayro reconnait avoir payé quelque chose à la mairie. Selon monsieur Baraka, il s’agit bien d’une caution legale.

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« Il y a une caution que nous avons donné à la mairie mais ce n’est pas pour ça que nous avons gagné le marché. Ce n’est pas de la corruption. Nous devrions y laisser quelque chose que pouvait revenir là-bas comme mairie par rapport à l’assainissement de la ville. Je ne peux pas dire combien nous avons donné. Comme on nous a légué ce marché, nous devrions y laisser quelque chose » a-t-il lancé avec beaucoup d’hésitation.

Selon une source à la mairie, cette entreprise à payer environ deux mille dollars pour décrocher ce marché. Accusée de ne pas avoir de dépotoir pour le tri et le recyclage des déchets, Tayro service a expliqué à La Voix de l’UCG qu’il fait ces opérations dans la concession de l’ITAV.

Ismaël Kabuyaya

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