La consultation prénatale (CPN) doit être prise au sérieux par les toutes les parties prenantes pour réduire la mortalité maternelle dont le taux est élevé dans la région. C’est l’exhortation issue de la séance de réflexion organisée par l’Association des Femmes Médecins (AFEMED) section Butembo le samedi 23 Mars 2024. Nous en parlons avec Ismael Kabuyaya.
Selon Docteur Justine Vuma qui a parlé aux noms de l’association des femmes médecins, parmi les solutions dans la lutte contre les décès maternels, il y a d’abord le bon suivi de la CPN dès le premier trimestre de la grossesse. Elle interpelle les femmes qui, après un certain nombre de naissances, ne prennent plus cette étape au sérieux. Elle ajoute chaque grossesse doit être considérer comme une « première » car chacune a ses réalités.
« Nous nous sommes dits que chacune dans sa structure va aller faire une évaluation de la CPN pour se rassurer que tout se passe bien et qu’elle y participe pour avoir une idée sur les réalités de la patiente. Parce qu’il s’avère qu’on amène la fiche de la CPN de la femme à la fin quand elle a déjà commencé son parcours avec nos collaborateurs au labo ou avec nos collaborateurs accoucheuses. L’autre problème touche les femmes qui ont déjà eu 3, 4, 5 ou 6 enfants. Il y a des femmes comme ça, elle croit qu’elle a déjà un diplôme d’accouchement, ça n’existe pas. La femme doit considérer chaque grossesse comme sa première grossesse car chaque grossesse a ses réalités. Que les femmes prennent la CPN au sérieux » a dit Dr Justine Vuma.
L’association des femmes médecins rappelle la nécessité pour les hommes d’accompagner leurs femmes à la CPN pour une prise en charge commune de la grossesse. Elle conseille aux femmes de suivre scrupuleusement les différentes consignes qu’elles reçoivent dans lors des séances de consultation prénatale.
Ismaël Kabuyaya
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