Butembo : la FENAPEC se donne trois mois pour doter la ville d’un véhicule extincteur

La Fédération nationale des artisans, petites et moyennes entreprises congolaises (FENAPEC) chambre de commerce de Butembo se donne trois mois en dater de ce mois de juillet 2023 pour doter la ville d’un camion  anti-incendie. Il lui faut 27 000 dollars américains à mobiliser et compte sur la bonne volonté de toutes les couches sociales. La FENAFEC veut obtenir cet argent avant novembre 2023 soit d’ici trois mois. Et pour y arriver, elle vient d’adresser des faire-part à différents services d’assiettes et aux regroupements syndicaux : FEC, AMACO, COPEMECO, ATRACE, AMAVEC, ATEPHALU, Intersyndical des galeries, Associations alimentaires, tenanciers des boutiques, kiosques, cabines, ateliers de menuiserie, coupe-couture ainsi qu’à toutes les autres organisations syndicales œuvrant à Butembo. 

« En premier lieu, nous nous sommes entretenus avec les opérateurs économiques, ils sont d’accord que chaque boutique va donner 10 dollars, un kiosque va donner 5 dollars, les étalages vont donner chacun 2,5 dollars. Nous avons commencé la mobilisation, nous allons voir combien nous allons trouver en tant qu’opérateurs économiques, à cela vont s’ajouter les faire-part que nous sommes en train de distribuer aux hautes personnalités et les grandes maisons. Nous avons même les personnes de bonne volonté qui peuvent nous apporter leur assistance pour l’achat de ce véhicule », détaille Kahindo Coach, président de la FENAPEC secteur petit commerce en ville de Butembo.       

Un compte est logé à la LBC, numéro 4787 pour recevoir toutes ces contributions, indique notre source. Pour la FENAPEC, l’Etat s’est déjà montré absent dans ce secteur de la protection civile, « entre-temps ce sont nos marchandises, nos véhicules et nos maisons qui brûlent  chaque jour sans aucune assistance de la part de l’Etat », prévient son président.  

Et d’ajouter, « on leur fait des rapports presque tous les jours en leur demandant de songer à la ville, nous sommes une ville commerciale, comme vous avez échoué à la protection sur le plan sécuritaire et de la fiscalité, voyez comment la protéger en matière de sécurité sociale ». 

Pour l’instant, la FENAPEC maintient le contact avec le fournisseur qui se trouve au Japon et espère être exempté des frais de dédouanement. 

Jackson SIVULYAMWENGE     

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