La prison centrale de Kakwangura enregistre rarement ou presque pas les cas de torture. C’est l’observation du Chef des Travaux Richard Ndekeninge, coordonnateur de l’ONGDH Colibri RDC ASBL. Selon lui, les cachots et amigos de la ville sont les seuls endroits où ces violations des droits humains sont enregistrées.
Pour Richard Ndekeninge, les actes qui se passent à la prison de Kakwangura ne sont pas des actes de torture mais de mauvais traitement.
« A la prison central de Kakwangura nous n’enregistrons pas des actes de torture. On enregistre plutôt des cas de mauvais traitement par exemple avec l’insuffisance de nourriture ou les conditions inhumaines de détention. C’est dans des amigos et cachots des services de sécurité parc exemple à l’ANR ou chez les FARDC que l’on enregistre des actes de torture » a fait savoir ce défenseur des droits de l’homme.
Il invite les victimes de ces actes dans des amis et cachots des services de sécurité à se plaindre auprès des instances compétences ou à contacter des organisations de droits humains pour être assister.
« Ce qui est déplorable est que les victimes ne se plaignent pas. Ils n’accusent pas les auteurs de la torture dans les amigos et les cachots. Il est pourtant absolument acquitte que les victimes se plaignaient en justice, l’Etat a l’obligation des enquêtes et des sanctionner les auteurs des actes de torture. C’est ici l’occasion de sensibiliser la population que si vous êtes victime de la torture ou témoin de ces actes de ne pas se taire de dénoncer ou de venir vers les organisations des droits de l’homme pour être accompagnée auprès de la justice » ajoute-t-il.
Rappelons que le 26 juin de chaque mois, le monde célèbre la journée pour l’assistance aux victimes de la torture. Selon l’ONU, la torture est tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aigues physique ou mental sont intentionnellement infligées à une personne pour obtenir d’elles des aveux ou des renseignements.
Ismael Kabuyaya
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