Le monde célèbre les aides-soignants ce jeudi 26 Novembre. Ces auxiliaires de soins sont des héros dans l’ombre que l’on néglige souvent. A Butembo, une association des jeunes s’est spécialisée dans la formation et le placement des aides-soignants dans les familles. Avec le temps, le service est de plus en plus consommé.
Mbusa Kitoti Bruno, coordonnateur de la Fondation des Jeunes pour la lutte contre le chômage témoigne que ça n’a pas été facile de faire consommer un service d’aide-soignant en ville de Butembo. Mais de plus à plus des familles demandent ces services pour des malades à longue durée précise-t-il.
« C’est souvent ce qui cherchent le garde pour les femmes qui vont accoucher. Ceux qui cherchent les gardes malades pour les accidentés qui doivent rester longtemps sans mobilité et qui n’ont personne de la famille pour les garder. Et ceux qui ont besoins de garde pour les personnes âgés en famille ou en plein soin », explique Mbusa Kitoti Bruno.
La satisfaction demande une professionnalisation du personnel. C’est pourquoi les aides-subissent une formation sérieuse quoique accélérée couronné d’une pratique en bénévole.
« Nos aides-soignants subissent une formation accélérée d’un mois avec des spécialistes. Une formation théorique d’un mois et la pratique d’un mois dans une structure sanitaire où ils ont la charge de suivre bénévolement les malades», ajoute Mbusa Kitoti Bruno.
L’aide-soignant apporte son aide aux personnes soignées dans l’incapacité d’assumer seules leurs besoins primaires. Il assure également le maintien de l’hygiène hospitalière en collaboration avec l’agent des services hospitaliers.
HERVE MUKULU
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