Plusieurs enfants sont victimes d’esclavage à travers la planète. Ces enfants doivent obéir aux ordres des adultes qui les soumettent à des travaux lourds. C’est en tout cas des phrases tirées de la conférence organisée par le parlement d’enfants Butembo-Lubero ce lundi 17 avril 2023 dans la grande salle de la mairie de Butembo pour réfléchir sur comment lutter contre l’esclavage des enfants dans la communauté.
Selon Maître MAGUY PANZA, l’une des orateurs, a dans son exposé sur les lois et normes en matière de travail, a mis l’accent sur les travaux qui peuvent être réalisés par les enfants. L’organisation internationale du travail a démontré qu’il y a des travaux acceptables et inacceptables pour les enfants, a-t-elle expliqué.
Selon cette loi, le travail de l’enfant ne doit pas empiéter sur son éducation ou exposer l’enfant a des problèmes de santé. Ce travail doit être léger et adapté à la capacité de l’enfant. Il devient inacceptable quand il devient lourd et insupportable pour l’enfant.
« Le travail de l’enfant ne doit pas empiéter d’abord sur son éducation scolaire. L’âge minimum est fixé selon le pays. Chez nous, avant 16 ans, l’enfant ne peut être employé. On parle de 15 ans pour travailler sous certaines conditions. Le travail exercé doit être salubre ; léger et adapté à la capacité et à l’âge même de l’enfant. Quand c’est au-delà de ça, le travail devient inacceptable pour l’enfant. Et le travail doit permettre à l’enfant de suivre ses études. Quand c’est à cause du travail que l’enfant peut abandonner l’école, là c’est le travail vraiment qui doit être éliminé. »
Rappelons que le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre l’esclavage des enfants. A cette occasion, des séances d’échanges sont en train d’être organisées par le parlement d’enfant Butembo – Lubero pour sensibiliser les parents et les adultes sur le danger de l’exploitation des enfants.
Julienne Muhima
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