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Ibrahimas Tembo Kighusu, un Mozart qui prépare un album d’hommage à Monseigneur l’Archevêque Emmanuel Kataliko

La musique engagé, faire de la musique pour éduquer, pour parler des valeurs culturelles et sociales, traiter des thématique qui valent la peine car utiles à la société. Tel est le credo de l’artiste Musicien Ibrahimas Tembo Kighusu. Avec une carrière de plus de 20 ans, il se prépare à mettre sur le marché un chef d’œuvre musical digne de Mozart. L’album «  Kowene »  est un album dédié à Monseigneur Emmanuel Kataliko. Découvrez en plus dans cet entretien qu’il a accordé à la radio intelligente.

Ibrahimas Tembo Kighusu n’est pas novice dans le domaine de la musique à Butembo à l’image de son talent qui s’est bonifié avec le temps pareil au vin de caverne. C’est en 1997 qu’il a le déclic musical lors d’un spectacle hors pair de One man show à l’auberge. Il raconte.

« Depuis 1997 ; on avait organisé un grand spectacle avec des groupes locaux, le plus grand à l’epoque avec  quatre orchestres. Un frère du quartier levant les redeau avec un one man show accompagné de sa guitare. En ce temps là, il n’y avait pas des gens comme ca. Il avait tellement surpris tout le monde. Et nous les jeunes il nous avait donné l’envie de lui emboîter le pas.  Je l’ai rencontré, il m’a appris la musique et l’on a commencé à bosser ensemble.« 

Quatre ans plus tard, il quitte sa première team pour autre chose que l’art musical avant d’intégrer Top Varia de Popal Ise. C’est dans ce groupe qu’il découvre la musique engagée dans des thématiques comme le foncier et l’environnement. Voulant exprimer son talent, il quitte ce groupe pour se consacrer à son premier album «  Ikumbo » pour dire le secret.

« Kowene », son second album, financé par la Fondation Monseigneur Kataliko qui a été séduite par la chanson dédiée à cet illustre berger, archevêque et fondateur de l’UCG.

« Il s’agit de lui rendre hommage car j’ai étudié dans une école qui porte son nom. Institut Monseigneur Emmanuel Kataliko. La chanson dédié à Emmanuel Kataliko je l’ai intitulé Ng’omwami. Nous avons pensé que faire la musique c’est une attitude à éduquer les autres et en même temps à tracer une certaine histoire.  Nous avons appris qu’il faut travailler dur de manière à laisser des empruntes. Dans chansons je parle de la ville de Butembo, je parle de ceux qui habitent la ville.  Je parle de ceux qui ont fait l’histoire de cette ville, de ceux qui jouissent des valeurs culturelles, spirituelles, économiques de cette ville, souligne l’artiste.»

Néanmoins, comme tout artiste, l’urgence sanitaire impacte sur le travail. Cet album qui a duré deux ans de conception va attendre encore quelques temps pour sa finalisation. Donc gardez votre mal en patience pour savourez cet album.

Hervé Mukulu

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