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La planète terre a atteint 8 milliards d’habitants, la RDC peut-elle devenir la solution contre la faim ?, le coordo PASA NK réponds

La planète terre a atteint 8 milliards d’habitants, la RDC peut-elle devenir la solution contre la faim ?, le coordo PASA NK réponds

Ce mardi 15 novembre autour de 20h, la planète Terre a atteint le cap des 8 milliards d’habitants. Plusieurs défis dégradent le niveau de la vie sur terre au fur et à mesure que ce nombre évolue. A côté du changement climatique, il y a le problème de l’alimentation plus accrue dans les pays pauvres. La RDC compte 80 millions de terres arables. Est-il possible de faire de la RDC une solution contre la faim ? Daniel Bunambo, coordonnateur du Programme d’Appui au Secteur Agricole, PASA Nord-Kivu nous livre sa réflexion. Voici le premier volet sur les préalables.

Avec ses 80 millions d’hectares arables, la RDC est capable de nourrir plus d’un milliard d’habitants sur les 8 que compte désormais la planète. C’est potentiellement vrai mais pour que cela soit une réalité, il faut plusieurs préalables qu’énumère Daniel Bunambo, coordonnateur du PASA Nord-Kivu.

« La première mesure que nous devons avoir c’est de mettre en place une très bonne politique agricole qui permet d’encourager les petits producteurs à produire plus, protéger toutes les terres arables qui sont comptées à plus de 80 millions d’hectares. Il faut améliorer la qualité de la semence. Cela signifie que nous devrions mettre l’accent sur la recherche pour que nous puissions avoir une semence de qualité. Il faut encourager la production locale pour qu’elle puisse être en mesure de faire face à la concurrence extérieure. Le producteur qui a besoin de la semence, de l’engrais, des produits phytosanitaires devrait les avoir à un moindre coût. »

Au lieu de ça, sur environ 100 millions d’habitants en RDC 27 millions souffrent d’insécurité alimentaire alors qu’ils étaient 13.1 millions en 2018. Une étude démontre que près de 860 000 enfants de moins de cinq ans tomberont dans la malnutrition aiguë au cours de 2022. Parmi eux, plus de 220 000 seront atteints de la forme sévère qui entraîne la mort sans prise en charge immédiate, alerte l’ONG Action contre la Faim.

Hervé Mukulu

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