Dans un pays où la liberté de la presse est muselée par les tenants du pouvoir d’une part, et les ténors des groupes rebelles d’une autre ; le journaliste se doit une rigueur dans l’exercice de son métier. Ainsi il doit distinguer « la liberté de la presse du libertinage ». Exhortation du chef des travaux Rashidi Amuri Kasongo, président de l’Union nationale de la Presse du Congo « UNPC » section de Butembo ce jeudi 2 novembre 2023, en marge de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Pour Rachid Amuri Kasongo, en plus des mécanismes mis sur pieds par les corporations qui défendent la liberté de la presse à l’instar de Reporters Sans Frontière, Journaliste En Danger, l’Union Nationale de la Presse du Congo ; il est possible que le journaliste lui-même se mette à l’abri des abus faits à son encontre dans l’exercice de son métier. Ce, en respectant scrupuleusement le code de l’éthique et de la déontologie du journaliste. Car selon lui, parfois les journalistes s’exposent.
« A notre niveau, nous ne cessons de faire des plaidoyers auprès des autorités étatiques, à toutes les instances. Nous leur disons que la sécurité c’est notre droit. Les gens se donnent la facilité de juger les journalistes pendant qu’eux même ne font correctement pas le travail que nous attendons d’eux. Car si c’était le cas, on n’aurait pas assisté à tout ce qui se passe actuellement au pays surtout avec des nombreux cas d’impunité des crimes commis contre les journalistes », fait-il remarquer.
Au compte des crimes impunis commis contre les journalistes en RDC, Rashidi Amuri Kasongo joint à cela l’arrestation du journaliste StanisBujakera, correspondant du journal « Jeune Afrique » et directeur de publication adjoint à « Actualité.cd » qui selon lui, est détenu arbitrairement à la prison de Makala depuis octobre 2023 pour un article ne portant pas sa signature, mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende.
Elisha Kindy
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